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Résolution du parlement européen: des partis politiques dénoncent une « ingérence étrangère »

La résolution sur la situation des droits de l’Homme en Algérie adoptée hier soir par le parlement européen n’a pas tardé à faire réagir. Des partis politiques algériens ont vite rétorqué aux euro-députés, dénonçant une « ingérence étrangère » dans les affaires du pays.

C’est le cas du Rassemblement national démocratique (RND). Se disant « étonné », le parti a estimé jeudi soir que ce « type d’ingérence est susceptible de nuire aux relations entre l’Algérie et l’Union européenne car c’est une tentative qui vise à porter atteinte à la stabilité dont jouit notre pays en comparaison à d’autres pays européens ».

Dénonçant « une haine envers l’Algérie« , le RND a fustigé la résolution du parlement européen en la qualifiant d’un comportement politique « irresponsable » et « non-innocent ».

Un autre parti proche du pouvoir à savoir le Front de libération nationale (FLN) a aussi condamné le contenu adopté par les euro-députés. Par un communiqué diffusé ce vendredi, le parti a dénoncé une « ingérence flagrante dans les affaires internes du pays ».

Estimant que cette résolution de « honte » est une reproduction de celle qui a été adoptée par le même parlement le 28 novembre 2019, le FLN a soutenu que le contenu adopté vise à « compromettre les réformes entreprises par le gouvernement algérien en toute souveraineté ».

Le parti de Jil Jadid a lui aussi critiqué les appels des députés européens à la libération des détenus d’opinion et politiques en Algérie et à un meilleur respect des libertés individuelles. Par le biais de son président Djilali Soufiane, le parti a estimé que « la résolution du parlement européen est un affront à l’honneur des Algériens et une tentative de mise sous protectorat de l’Algérie ».

Via le réseau social twitter, Djilali Soufiane poursuit : « le changement oui, le chaos non ».

D’autres partis ont aussi réagi dont le Mouvement pour la réforme nationale présidé par Abdellah Djaballah qui, tout en dénonçant aussi une « ingérence étrangère », a estimé que le parlement européen a « ignoré les évolutions positives apporté par la constitution de novembre 2020 ».

Pour rappel, le Parlement européen a adopté jeudi 26 novembre 2020 des résolutions sur la situation des droits de l’homme en Algérie. A l’issue d’une séance de débat, le parlement a condamné « fermement l’escalade des arrestations et détentions illégales et arbitraires » et a exhorté les autorités algériennes à remettre en liberté « sans conditions » les détenus d’opinion.




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