Le ministre des Affaires Etrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a exprimé, mardi 31 août, la volonté de l’Algérie à prendre part au processus du retrait des mercenaires de la Libye.« Nous cherchons à être sûrs que notre point de vue soit entendu », a indiqué Ramtane Lamamra.

Animant une conférence de presse avec son homologue libyenne, Najla Al Manqoush, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que « le retrait des troupes ne relève pas de la responsabilité du gouvernement libyen mais de la responsabilité de la communauté internationale » et l’Algérie entend « être partie prenante en tant que pays voisin de ce processus » de retrait des mercenaires.

« Normalement c’est le comité militaire 5+5 qui a la charge de déterminer les modalités de ce retrait, mais nous avons marqué de l’intérêt en tant que pays voisin pour être associé, d’une manière ou d’une autre, aux travaux de ce comité 5+5  comme d’ailleurs au forum politique », a-t-il indiqué dans une déclaration reprise par l’APS.

« Nous ne cherchons pas à faire de l’intrusion dans les institutions qui se réunissent aujourd’hui pour mettre en œuvre les conclusions de Berlin (conférences de Berlin 1 et 2 consacrées à la question libyenne), mais nous cherchons à être sûrs que notre point de vue soit entendu et que nos propositions, que nous considérons comme justes, réalistes et rationnelles, soient dument prises en considération », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie algérienne a tenu à préciser que « la question du retrait des mercenaires, des terroristes et des forces irrégulières est une question fondamentale qui conditionne le succès des élections » présidentielles et législatives prévues en décembre prochain en Libye.