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Annaba: l’auteur d’une video incitant à la haine placé sous mandat de dépôt

© DR | Le projet de loi prévoit la perpétuité pour les faussaires de monnaies

L’auteur de la vidéo appelant à la haine contre la région de la Kabylie a été placé sous mandat de dépôt, le lundi 23 août, par le juge chargé de la section correctionnelle près le tribunal d’Annaba. L’information nous a été confirmée par maitre Adel Messaoudi président du bureau d’Annaba de la Ligue Algérienne des Droits de l’Homme (LADH) qui avait porté plainte contre le mis en cause.

Selon maitre Adel Messaoudi, l’auteur de la video est poursuivi pour « discours de la haine » et « incitation à la violence ». Son procès a été renvoyé pour le 30 août.

Apparaissant avec deux autres personnes sur la vidéo qui a été diffusée sur les réseaux sociaux, ces dernières n’ont pas été poursuivies par la Justice, nous précise, maitre Adel Messaoudi.

« Les deux autres hommes n’ont pas été poursuivis parce qu’ils n’ont pas tenu de propos. Nous avons déposé plainte contre X et c’était au parquet de définir les auteurs. », nous précise-t-il.

La video a été filmée quelques jours après la mise à mort de Djamel Bensmail à Larbaa Nath Irathen et diffusée sur les réseaux sociaux. Appelant « à rayer la Kabylie de la carte », le contenu de cette vidéo a été considérée comme un appel à la haine et à la violence et a poussé la LADH à entamer des poursuites judiciaires.

« Suite à la diffusion sur les différentes plateformes des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Tiktok…) d’une vidéo appelant à la haine raciale, la ligue algérienne des droits de l’Homme (LADH) a décidé d’agir en saisissant la justice“, avait indiqué la LADH dans un communiqué rendu public le 17 août.

Le président de la LADH, Me Mokhtar Bensaïd, a “instruit le bureau d’Annaba d’entreprendre les procédures judiciaires nécessaires dans cette affaire. Le président du bureau d’Annaba, Me Adel Messaoudi a introduit ce mardi 17 août 2021, une plainte contre « X » auprès du procureur de la République près le tribunal d’Annaba afin que tous les individus ayant pris part à cette vidéo soient identifiés et jugés pour « discours de la haine comprenant un appel à la violence », conformément à l’article 32 de la loi sur la lutte contre la discrimination et le discours de haine”, avait détaillé l’ONG.

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