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VIDEO | Les étudiants « déjouent » le piège de la violence à Alger

Comme chaque mardi, des milliers d ‘étudiants sont sortis manifester dans le centre de la capitale pour revendiquer le départ immédiat de tout le système politique qui dirige le pays.

 
Malgré le caractère pacifique de la manifestation, les forces de police déployées dans les rues n’ont pas hésité à charger les manifestants, qui malgré cette « provocation » n’ont pas riposté à la charge policière.
Les étudiants étaient interdits de marcher dès 10H du matin, heure habituelle du début de la manifestation. Les agents de police ont utilisé des gaz lacrymogènes et des camions à canon à eau pour tenter de disperser le rassemblement. Ils ont brandi des pancartes hostiles à la nomination de Abdelkader Bensalah comme chef d’état avant même la tenue du congrès du parlement au palais des nations.

violence

Cette répression intervient au moment même ou ces deux chambres du parlement se sont réunies pour désigner Abdelkader Bensalah comme chef de l’Etat par intérim, devant assurer la période des 90 jours comme prévu dans la constitution.
Aussitôt la désignation de ce dernier confirmée, les manifestants n’ont pas cessé de scander des slogans hostiles à cette nomination fortement contestée par le peuple qui demande à l’occasion le départ des trois hommes de Bouteflika « Bedoui, Bensalah et Belaiz ».
Malgré le caractère pacifique dont ont fait montre les étudiants, les forces de police ont usé de la violence afin de procéder à des interpellations, suivies d’arrestations de jeunes étudiants, venus exprimer leur rejet de tout le système.

Crédit photo : INTERLIGNES MEDIA | Manifestation étudiants 09 Avril 2019 Alger

« piège »

Cette intervention est considérée comme provocation par les manifestants qui ont, par ailleurs, « déjoué le piège de l’état qui veut pousser les manifestants à verser dans violence et légitimer l’acte de répression et de déploiement des forces de sécurité en permanence dans les rues de la capitale » nous a déclaré l’un des organisateurs de la manifestation des étudiants.
Amnesty International interpelle « les autorités algériennes se doivent de respecter le droit de manifester pacifiquement garanti par la Constitution. Les arrestations arbitraires de manifestants sont une violation flagrante du droit à la liberté d’expression et de réunion ».

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