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Un sondage révèle: ce que pensent les algériens du Hirak et de la situation du pays

© INTERLIGNES| 52e vendredi du Hirak à Alger


Un sondage réalisé par le journal britannique « The Guardian » donne une idée sur le sentiment des Algériens vis-à-vis du Hirak et leur vision de la situation générale du pays. Près de deux ans après le mouvement populaire du 22 février, dont les marches hebdomadaires ont été suspendues depuis le mois de Mars dernier en raison du Covid-19, la majorité des sondés ne regrettent pas d’y avoir pris part.


En effet, ils sont 59% des participants à cette enquête qui affirme ce sentiment, soit 6 algériens sur 10. Ces derniers ont salué ce mouvement qui a barré la route au 5ème mandat du président déchu, Abdelaziz Bouteflika.

Ce sondage qui a concerné les citoyens des pays d’Afrique du Nord et du Moyen Orient qui ont connu des mouvements similaires depuis 2011, fait ressortir aussi que 42 % des citoyens algériens interrogés pensent que les conditions de vie ne se sont améliorées dans le pays, deux ans après le déclenchement de ce mouvement pacifique.

Seulement 24% des algériens sondés, indique la même source, voient une amélioration de la situation politique dans le pays. Pour ce qui est de l’avenir des enfants, 48% pensent qu’il était bien mauvais que celui d’avant le Hirak.

Ce sont les jeunes âgés de 18 à 24 ans qui disent ne pas regretter les manifestations populaires (le Hirak). Leurs ainés se montrent plutôt pessimistes quant à l’avenir de leurs enfants qui, selon eux, sont confrontés aujourd’hui à un mauvais avenir.

Toujours sur le plan social, 42% des personnes ayant participé à cette enquête considèrent que la classe moyenne risque de ne plus exister, en raison du fossé qui se creuse entre les riches et les pauvres.

Le pacifisme du Hirak salué  

Les personnes sondées se sont également réjouies du fait que les manifestations de rue se sont déroulés dans le calme, loin de la violence. Et cela contrairement a ce qui s’est produit dans certains pays de la région où ces manifestations ont cédé la place à la violence et même aux interventions étrangères.

Le sondage de « The Guardian » rapporte que les algériens ont estimé, à cet effet, que la détérioration de la situation sur le plan politique est bien plus importante en Syrie (75%), 73% au Yémen, 60% en Libye.

Ce sondage a été réalisé avec un échantillon de 5275 personnes tous genres et groupes confondus. Les personnes sondées sont issues de huit pays à savoir la Tunisie, l’Algérie, l’Égypte, le Yémen, la Syrie, le Soudan, le Liban, l’Irak.

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