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Tunis: plaidoirie pour la libération de Khaled Drareni à la veille de son procès en appel

C’est des dizaines de journalistes, activistes et militants qui se sont rassemblés ce lundi devant le siège du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) pour exprimer leur solidarité avec le journaliste Khaled Drareni qui sera re-jugé demain en appel après sa condamnation le 10 août à trois ans de prison ferme et 50,000 DA d’amende.

Le sit-in a été organisé à l’initiative du bureau de l’Afrique du Nord de reporters sans frontières (RSF), du syndicat national des journalistes tunisiens (snjt) et de Amnesty International Tunisie. L’appel au rassemblement a été lancé sur les réseaux sociaux.

“Le sit-in se tiendra parallèlement avec celui qui sera organisé par des journalistes, militants et avocats algériens devant la Maison de la presse à Alger, un jour avant le procès en appel le mardi 8 septembre 2020”, note l’évènement crée sur Facebook.

En effet, au moment où nous diffusons ces lignes des journalistes et militants algériens se préparent à tenir le troisième sit-in de soutien au journaliste incarcéré devant la maison de la presse Tahar Djaout à Alger.

A Tunis le sit-in a débuté plutôt. Dès 10 heures, vêtus de T-shirts blancs avec la photo de Khaled Drareni et munis de pancartes, les rassemblés ont commencé a affluer devant le siège du syndicat national des journalistes tunisiens. Pendant une heure, les personnes mobilisées ont fait entendre leurs voix qui scandaient en faveur de la libération de Khaled Drareni et celle de la presse.

Sur leurs pancartes on peut lire: « la liberté d’expression est un droit humain », « le journalisme n’est pas un crime » et « free Khaled Drareni ». Derrière eux, une longue banderole, sur laquelle était imprimée la photo de Khaled Drareni avec comme fond le drapeau de l’Algérie, décorait tout le long d’un mur du siège du syndicat. Khaled Drareni est poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale ».

Poursuivi aussi pour « incitation à un rassemblement non armé », un autre sit-in s’est tenu en faveur du journaliste Khaled Drareni à l’autre bout de la Méditerranée. En effet, plusieurs journalistes et figures médiatiques de la télévision française se sont rassemblés ce lundi devant l’Ambassade d’Algérie à Paris pour réclamer sa libération.

Condamné en première instance à trois ans de prison ferme et 50.000 DA d’amende, Khlaed Drareni devra être jugé en appel mardi à la Cour d’Alger.

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