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Tribunal militaire: le général Wassini Bouazza comparaîtra le 30 mars

Le général Wassini Bouzza ex.patron de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) comparaitra devant le Tribunal militaire de Blida, le 30 mars 2021. Il est poursuivi dans une deuxième affaire, en lien avec « quatre griefs correctionnels« , rapporte le quotidien El Watan.

L’ancien général de la Sécurité intérieure sera jugé avec deux autres officiers appartenant à ses services. Il s’agit notamment de l’ancien chef de la sécurité intérieure pour Alger, le colonel Aït Amara, dit Yacine, ainsi que l’ex-directeur des enquêtes judiciaires.

Il est poursuivi pour quatre nouvelles accusations, il s’agit de « non-respect des consignes militaires », « trafic d’influence », « enrichissement illicite » et « entrave au travail de la justice ».

La même source informe que la dernière accusation d' »entrave au travail de la justice » a été qualifié d' »interférence » de l’ex patron de la (DGSI) dans l’enquête judiciaire, en lien avec l’ex-patron de la police, Abdelghani Hamel, à travers son « intervention » auprès du parquet général près la cour d’Alger et de la Cour suprême, et ce, dans le but de permettre à la fille de l’ex-Directeur général de la Sûreté nationale de jouir de la liberté provisoire et ainsi quitter la prison.

Notons que le général Wassini Bouazza a déja été condamné en 2020 à huit ans de prison ferme et 500.000 DA d’amende. Il était poursuivi, « faux et usage de faux », « atteinte à corps constitué », « détention d’arme à feu et de munitions de type 4 », informe le quotidien.

Une troisième affaire de ce dernier est toujours en instruction. Il s’agit de ses « interférences » dans le processus de l’élection présidentielle du 12 décembre 2019, en favorisant la candidature de l’ex-ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, et ce, au détriment des autres candidats.

Il est poursuivi dans cette affaire d’« entraves à l’opération électorale », « non-respect des consignes militaires » et « trafic d’influence ».

Wassini Bouazza est en sus impliqué pour des faits liés à sa campagne médiatique et de propagande en faisant recours à  » des mouches électroniques » sur les réseaux sociaux qui avait servi à « discréditer le mouvement de contestation populaire », « s’attaquer à des figures emblématiques du hirak ou à des personnalités politiques », et également « diviser les rangs de ces derniers ». Il est poursuivi pour « non-respect des consignes militaires » et « diffusion d’informations classées secret militaire« .

Pour rappel, l’ex patron de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), Wassini Bouazza a été arrêté en avril 2020 par les officiers de la Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), porté devant le tribunal militaire, il a été ensuite placé sous mandat de dépôt.

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