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Transition : les forces de l’alternative démocratique appellent à l’organisation d’une convention le 31 aout prochain

Les forces de l’Alternative démocratique dévoilent leur initiative pour une véritable transition. Après leur conférence du 26 juin et la signature d’un pacte politique, les différentes parties composant ce pôle appellent à « une convention du pacte politique pour une véritable transition démocratique qui aura lieu le 31 août prochain ».

 

Le rendez-vous est donc donné à la rentrée sociale et politique pour tenter de fédérer toute les forces patriotiques, démocratiques et sociales autour d’un projet qui sera « une alternative à la feuille de route que le pouvoir veut imposer coûte que coûte ». C’est ce qu’ont annoncé, aujourd’hui, les responsables de différents partis membre de ce pôle, lors d’une conférence de presse animée à Alger.

A cette occasion, les forces de l’Alternative démocratique ont rendu publique une déclaration, lue par le président de la ligue algérienne pour la Défense des droits de l’Homme (LADDH), Noureddine Benissad.

« Un processus constituant »

Dans ce texte, les signataires rappellent leur proposition « visant à aller vers une transition démocratique à travers un processus constituant souverain ». Cette proposition, estiment-ils, ouvre « la seule perspective possible pour donner la parole au peuple afin qu’il puisse choisir démocratiquement la forme et le contenu des institutions qu’il souhaite mettre en place ».

Ainsi les signataires rejettent « toutes tentatives d’imposer une élection présidentielle qui vise à sauver le régime en place ». « La présidentielle n’est pas la solution à la crise. Aller à une élection avec les mêmes mécanismes et les mêmes lois, y compris l’actuelle constitution, ne fera que perdure le système », expliquent les intervenants, en l’occurrence Fethi Ghares (MDS), Mohcine Belabbas (RCD), Ali Laskri (FFS), Mustapha Hadni (PLD), Zoubida Assoul (UCP), Mahmoud Rechidi (PST) et Djoudi Djelloul (PT).

Selon la déclaration, la « période de transition est ainsi le temps nécessaire pour mettre en place cet environnement institutionnel sans lequel toute idée de rupture avec le système usurpateur sera vaine ».

Des préalables

Pour les forces de l’alternative démocratique aucune initiative politique et aucun dialogue « ne sont viables sans la satisfaction des exigences suivantes : Libération des détenus politiques et d’opinion, ouverture des champs politiques et médiatiques, l’arrêt immédiat du dispositif répressif et de l’instrumentalisation de la justice et le départ du régime et de ses symboles« .

Dans ce sens, les membres de ce pôle réagissent à la proposition faite, à la fin de la semaine dernière par le forum civil pour le changement, de confier la gestion du dialogue par 13 personnalités nationales. « Résumer la crise à une question de personne est une très grave erreur, même si elle est importante. Le plus primordial est de s’entendre sur des principes loin des opérations de lifting voulues par le régime », souligne d’emblée, Fethi Ghares, précisant que la solution est « la transition démocratique ».

« Je suis toujours contre le concept de personnalité nationale. Ce sont les idées et les projets qui comptent », précise pour sa part, Mohcine Belabbas. Les intervenants ont aussi insisté sur la libération des détenus politiques et d’opinion ainsi que la levée de tout le dispositif répressif. C’est ce qu’ont souligné, notamment, Mahmoud Rechidi, Zoubida Assoul et Djelloul Djoudi.

La convention sera ouverte à tous ceux qui adhèrent au pacte  

S’exprimant sur l’idée du dialogue, Mustapha Hadni (PLD) affirme qu’il faut d’abord définir l’objectif de ce dialogue. « Nous ne sommes pas contre le dialogue. Mais c’est un dialogue avec qui et pourquoi ? Il faut d’abord définir les détenteurs du pouvoir réel », lance-t-il, insistant sur « la nécessité de constituer un rapport de force ».  

Répondant une question sur l’organisation de la convention et la partie qui devrait participer, les responsables du pôle précisent que l’initiative sera ouverte à tous ceux qui adhèrent aux principes énoncés dans le pacte politique adopté.

« Ceux qui se reconnaissent dans ce pacte sont les bienvenus. Il y aura aussi des personnes qui seront contactées. Cette convention sera précédée par une série de rencontres préparatoire tout au long du mois d’août. Mais il faut souligner que le plus important sera le contenu des propositions qui seront faites à cette occasion », explique Mohcine Belabbas. « La rencontre sera ouverte aux jeunes et à tous ceux qui partagent l’idée de la transition démocratique. A la différence des autres initiatives, la notre ne proposera pas un document à signer. Ce sont les participants qui élaboreront la feuille de route », enchaîne Zoubida Assoul.

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