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Tizi Ouzou: Boudafal commémore le 27e anniversaire de l’assassinat de Rachid Tigziri

Une foule nombreuse a pris part, hier vendredi 29 janvier, à la commémoration du 27 anniversaire de l’assassinat par les hordes islamistes du militant de la démocratie, Rachid Tigziri, organisé à son village natal, Boudafal dans la commune de Ain El Hammam (Tizi-Ouzou).

A l’initiative du comité de village de Boudafal, une cérémonie commémorative a été organisé à la mémoire de Rachid Tigziri, assassiné le 31 janvier 1994 près de son domicile à Alger. Des dizaines de personnes du courant démocratique ont répondu présent à cette commémoration. Le défunt, Tigziri a su rassembler les membre de sa famille politique, le RCD, malgré les divisions qu’a connu ce parti depuis deux ans.

Une délégation de militants appelant à la tenue des assises du mouvement politique « Perspectives Algériennes », conduite par le député démissionnaire, Yassine Aissiouane. Ce dernier a affirmé que le but de ce recueillement « n’est pas seulement pour rappeler le passé mais pour éclairer l’avenir ».

Et d’ajouter : »si aujourd’hui, nous assistons à un révisionnisme de l’histoire de la part des bourreaux d’hier (les islamistes terroristes), c’est parce que nous n’avons pas suffisamment commémoré nos martyrs, une condition sine qua non pour que l’Algérie de demain soit démocratique ».

Pour sa part le président du RCD, Mohcine Belabbas a déclaré qu’il ne connaissait pas Rachid Tigziri et qu’il a connu à travers une contribution de Amar Mezdad, qui a raconté le parcours du militant depuis son enfance au jour de son assassinat. Il a argue sa méconnaissance de l’un des militant et cadre du parti qu’il préside par le fait qu’il n’y a pas assez de témoignage de personnes qui l’ont côtoyé.

Belabbas a demandé pardon à la famille de Tigziri, estimant que son parti leur a manqué de respect étant donné que ce dernier est mort assassiné comme membre de la direction du RCD et que celui ci a fini par l’oublier.

D’autres personnes ont pris part à la prise de parole pour rendre hommage au martyr de la démocratie, entre autres, Malika Matoub, présidente de la Fondation Lounès Matoub qui a brillé par une déclaration surprenante où elle fait l’éloge de Rachad, une association regroupant les résidus du FIS que son frère combattait de son vivant.

Outre son engagement politique, Rachid Tigziri était sous-directeur du ministère du travail, le seul poste qu’il a occupé du début de sa carrière professionnelle jusqu’à sa mort.

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