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Ce qu’est le système de subventions ciblées

 La révision du système des subventions se précise et le gouvernement semble avoir déjà trouvé une solution. Toujours au stade d’étude, cette dernière porte sur le versement de l’argent aux ménages nécessiteux. Et cela en donnant des chèques mensuels aux familles ayant un faible revenu.

C’est ce qu’a affirmé, aujourd’hui, le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi. Lors d’une interview accordée à l’APS, il préconise l’utilisation d’un moyen de payement assurant, à la fois, la traçabilité et la sécurité du système. Selon lui, l’identification des familles nécessiteuses qui bénéficieront de ces subventions sera faite en utilisant les fichiers de l’Etat civil.

Revenus de chaque ménage

« Le fichier national, des personnes physiques nécessiteuses et destinataires de cette subvention, sera élaboré avec la collaboration, essentiellement, du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et des Directions de l’Action sociale des wilayas (DAS) », explique-t-il, précisant que les bénéficiaires recevront directement de l’argent en fonction des revenus de chaque ménage.

Aller vers un système ciblé

« Les subventions seront adressées directement aux personnes concernées. Les bénéficiaires seront classés par catégories et le montant de la subvention sera proportionnel au revenu des ménages. Les ménages concernés recevront des chèques mensuellement en guise de subventions », souligne-t-il. Dans ce sens, il affirme que le dossier des subventions « est le plus gros dossier qui est sur la table du gouvernement », ajoutant que « l’intérêt de cette réforme est de mettre de côté le système de subvention généralisée pour aller vers un système ciblé ».

Prix du pain : un casse-tête.

Interrogé sur la demande des boulangers de procéder à l’augmentation des prix du pain, le ministre souligne que ce « dossier est sensible » et que « l’Etat ne veut pas toucher au prix du pain ». Mais il admet, qu’aujourd’hui, « nous partageons la même analyse que les boulangers ; pour dire que la marge bénéficiaire est érodée et qu’il faut trouver une solution ». Il assure que son département ministériel a élaboré des solutions qui sont en cours d’examen: « Nous avons des solutions sur lesquelles nous avons travaillé ; dont il s’agit de préserver la marge bénéficiaire du boulanger ». Parmi les solutions envisagées, le ministre cite l’utilisation d’une farine appelée « farine complète » qui permettra aux boulangers d’améliorer leur marge de bénéfice, en produisant 20% de plus par quintal en comparaison avec le quintal de farine utilisée actuellement.

Révision du décret

Dans la foulée, il fait savoir que son ministère a préparé un dossier sur cette question qui a été transmis au Premier ministre. Ajoutant que si cette solution technique était avalisée, il saurait alors procéder à la révision du décret réglementant le taux de trituration. Par ailleurs, observe-t-il, certains disent que la profession de boulanger est en déperdition, mais la consultation du fichier du registre de commerce montre que le nombre de boulangers augmente, d’année en année. « A la différence du milieu urbain, où le boulanger peut équilibrer ses comptes en vendant aussi de la pâtisserie, dont la marge bénéficiaire est élevée, dans le milieu rural, par contre, cette activité se limite quasiment à vendre du pain », explique-t-il.

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