Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Suspension de la grève: Le Club des magistrats se dit « surpris » par la décision du SNM

Le Club des magistrats a contesté, ce mercredi 6 novembre, la décision du syndicat national des magistrats (SNM) qui a décidé hier de suspendre la grève et de reprendre l'activité judiciaire dès aujourd'hui. 
© INTERLIGNES | Rassemblement des magistrats devant la cour suprême à Alger
© INTERLIGNES | Rassemblement des magistrats devant la cour suprême à Alger

Dans une déclaration rendue publique ce mercredi, le club des magistrats s’est dit surpris de  par la décision « unilatérale » du Syndicat national des magistrats (SNM) de mettre fin à la grève des magistrats estimant que les revendications qui ont été satisfaites sont « limitées » et ne constituent pas les principales préoccupations des magistrats.
Rappelons que le mouvement annuel qui touché près de 3000 magistrats a été décidé par un gouvernement désigné par des « forces anticonstitutionnelles » et rejeté par le peuple, le Club affirme, qu’en dépit du fait que le récent mouvement dans le corps des magistrats a été bénéfique pour l’ensemble de ses cadres, il a tout de même soutenu la grève des magistrats, « convaincu que cette décision allait obliger l’Exécutif à plus de concessions dans la bataille pour l’indépendance de la justice ».
Le Club des magistrats souligne que l’indépendance de la justice n’est « pas un privilège au juge mais un droit du citoyen de bénéficier d’un pouvoir judiciaire libre et efficace », est-il écrit dans le communiqué du CDM. 
« l’accord conclu entre le syndicat et le ministère de la Justice a déçu de nombreux magistrats honorables », et a « choqué l’élite de la société algérienne » qui a exprimé sa sympathie pour un secteur qui a « longtemps été opprimé », notamment après les événements « tragiques et horribles » qui ont eu lieu à l’intérieur de la Cour de justice d’Oran ».
Le Club des magistrats affirme par ailleurs qu’ « il n’a pas été consulté » dans la décision soudaine de mettre fin à la grève, et que « son soutien au SNM a été en réponse à la demande de ce dernier » et aux efforts « laborieux de magistrats loyaux » pour concrétiser « l’idée de l’indépendance de la justice » plutôt que « des revendications professionnelles et sociales ».

AD-300-X-250