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Suspendus de leur travail: le RAJ appelle à la réintégration des anciens détenus du Hirak

L’association Rassemblement actions jeunesse (RAJ) a appelé vendredi, via un communiqué diffusé sur Facebook, à la réintégration des travailleurs « poursuivis injustement pour délit d’opinion ».

Le RAJ dénonce le recours « excessif à la détention provisoire » et le « report indéfini des procès en première instance et en appel des hirakistes » qui engendrent « une situation sociale particulière et dramatique pour beaucoup de détenus et ex-detenus père de famille qui ont perdu leur travail et qui n’ont pas encore été réintégrés dans leurs postes de travail d’avant leur détention ». Selon le RAJ « les responsables des entités employeurs exigent des jugements définitifs pour procéder aux réintégrations ».

C’est pourquoi l’association « demande aux entreprises concernées et à la fonction publique la réintégration de ces travailleurs, poursuivis injustement pour délit d’opinion, dans leur postes de travail dont un nombre important se trouve suspendus et dans une situation de précarité ».

Comme exemple, parmi tant d’autres, le RAJ cite le cas de Kamel Ouldouali, fonctionnaire aux services des impôts à Tizi Ouzou, et de Bouider Ahmed, Agent commerciale à ENIEM Bordj-Bou-Arreridj.

L’association souligne que « la loi en vigueur n’interdit pas leur réintégration et que la suspension n’a pas de relation avec une faute professionnelle même si le travailleur libéré fait toujours objet dune poursuite judiciaire ».

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