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Soufiane Djilali appele à des négociations directes avec l’armée

Le président du parti Jil Jadid, Soufiane Djilali, a appelé, ce mardi 7 mai, à des négociations directes avec le « véritable détenteur du pouvoir », en l’occurrence, l’état-major de l’armée, Ahmed Gid Salah.

 
Soufiane Djilali a expliqué que pour aboutir à « une période de transition très courte », des négociations doivent être engagées avec « le chef d’État major de l’armée » qui est aujourd’hui « le seul détenteur du pouvoir« . « Tout le monde sait que le pouvoir a été transféré de la présidence de la République vers l’état-major de l’armée », a affirmé Sofiane Djilali sur les ondes de la radio nationale Chaîne III.
Le président du JD a indiqué que, pour des raisons historiques, l’armée reste un acteur essentiel surtout dans les moments de crise dans le pays », soulignant qu’il faut « travailler avec le réel et pas sous couverture avec des fuites et des positions toujours embrouillées ».
« Toutes les semaines le chef d’état-major vient discuter avec les militaires en présence de tous les téléspectateurs algériens. Il vient donner les consignes. Donc autant aller franchement », a estimé le président de Jil Jadid. « Nul n’est dupe, tout le monde sait que le centre de décision est au niveau de l’armée. Qu’il se fasse accompagner de personnalités qui relèvent de la présidence, cela peut se faire, mais essentiellement le centre de gravité du pouvoir est au niveau de l’armée et c’est là qu’il faut discuter », a-t-il préconisé.

Phase de transition assez courte

Soufiane Djilali a estimé que l’unique sortie de crise actuelle que traverse le pays consisterait à « organiser une phase de transition qui soit assez courte pour permettre une mise en place des conditions idoines pour aller vers des élections et légitimer de nouveau un président de la République qui pourra lui par la suite entamer les réformes dont a besoin le pays ».
Le président de Jil Jadid a expliqué qu’il faudra désormais « engager une vraie discussion, un vrai dialogue avec le centre du pouvoir pour s’entendre sur une formule qui consiste à mettre en place une présidence de l’État, avec des figures acceptées par tout le monde à commencer par les Algériens et dont les objectifs seraient bien déterminés et bien définis ».
«Si le pouvoir impose une élection le 4 juillet, cela signifie qu’il a un candidat caché qu’il va nous le faire apparaître en un clin d’œil et nous l’imposer au nom du respect de la constitution. Mais cela ne résoudra pas la crise, ça aggravera la crise de légitimité et de confiance », a estimé Soufiane Djilali.

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