Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Son dossier est transféré à la Cour suprême : Chakib Khelil rattrapé par la justice

L’ancien ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, est rattrapé par le dossier de Sonatrach 2. Ayant échappé à des poursuites engagées contre lui en 2013, grâce au concours des Bouteflika et de l’ex-secrétaire général du FLN, Amar Saadani, l’homme est officiellement accusé.

Installé à l’étranger depuis le début du mouvement populaire, l’ex-ministre devra répondre aux convocations de la Cour suprême qui vient de recevoir son dossier. C’est ce qu’a annoncé le procureur de la République près la Cour suprême dans un communiqué rendu public, aujourd’hui.

Ce dernier annonce aussi le transfert du dossier de l’ancien ministre des Travaux publics, Amar Ghoul qui se trouve en détention qui est poursuivi dans le scandale de l’autoroute Est-Ouest.

« Dans le cadre du traitement des affaires de corruption, la Cour suprême a reçu deux dossiers envoyé au magistrat instructeur en raison de la présence, parmi les accusés, de personne jouissant de privilège de juridiction », annonce le procureur dans un communiqué, repris par l’agence APS.

Le premier dossier concerne l’affaire Sonatrach 2, dans laquelle est accusé, selon la même source, l’ancien ministre de l’Énergie, Chakib Khelil Mohamed et d’autres personnes. Ces derniers sont accusés « d’acceptation de manière directe et indirecte d’avantages indus et à leur octroi à d’autres », « l’octroie intentionnellement des privilèges injustifiés à autrui lors de la conclusion de contrats, accords, et marché en violation des dispositions législatives et réglementaires relatives à l’égalité et à la transparence des procédures ».

D’autres chefs d’accusation pèse aussi contre Chakib Khelil et ses collègues. Le communiqué du procureur cite aussi « la perception de manière directe et indirecte des pots-de-vin, des avantages pour les donner à autrui », «abus intentionnellement de fonction », « blanchiment d’argent » et « transfert de biens et d’argent issus de la corruption dans le but de camoufler leur source illicite ».

Le second dossier concerne l’affaire de autoroute Est-Ouest, dans laquelle est poursuivi l’ancien ministre des Travaux publics, Ammar Ghoul, et tous ceux qui seront impliqués dans l’octroi « de privilèges injustifiés à autrui en violation des dispositions législatives et réglementaires », « corruption dans le domaine des marchés publics », « détournement et dilapidation volontaire de biens et de fonds publics », « trafic d’influence » et « conflits d’intérêts ».

AD-300-X-250