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Solution à la crise : Gaïd Salah descend-il de sa tour d’ivoire ?

Le chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaïd Salah, s’est-il enfin résigné à accepter la réalité de la crise que traverse le pays ? Après avoir insisté, des semaines durant, sur le respect du cadre constitutionnel, le vice-ministre de la Défense nationale reconsidère désormais sa position.

 

En déplacement, depuis hier dans la 6e région militaire, Ahmed Gaid Salah lance un appel au dialogue auquel l’armée ne prendra pas part, selon lui. « La priorité aujourd’hui est que chacun de nous croit en l’importance d’aller vers un dialogue productif qui permet de faire sortir notre pays de cette phase, relativement complexe, qu’il traverse et assure ainsi la voie vers la tenue des prochaines élections dans les plus brefs délais possible, loin, et je le dis, de périodes de transition aux conséquences incertaines, car l’Algérie ne peut supporter davantage de retard et de procrastination», déclare-t-il.

Le chef d’Etat-major de l’ANP estime, dans ce sens, que « l’unique voie pour résoudre la crise que vit notre pays est d’adopter la voie du dialogue sérieux, rationnel, constructif et clairvoyant, qui place l’Algérie au-dessus de toute considération ».

« Car l’établissement du dialogue signifie la disponibilité de tous à s’entendre et s’écouter mutuellement, avec pondération, sérénité, engagement et une aspiration sincère vers la nécessité, voire l’impératif, de trouver les solutions idoines sans délai», souligne-t-il.

« Pas de transition, oui à l’élection »

  Selon lui, ce dialogue doit déboucher sur l’organisation des élections. « La solution est entre les mains des Algériens fidèles à leur patrie et c’est eux qui trouveront la solution à travers, je le répète, le dialogue qui mène à un consensus et un compromis sur l’impératif de l’organisation des élections présidentielles, le plus tôt possible », insiste-t-il.

« Ce dialogue auquel les personnalités et les élites nationales, fidèles à la nation et à son intérêt suprême sacré, doivent participer. Le dialogue sincère et objectif lors duquel il sera question de l’évaluation des circonstances que vit le pays et de concessions réciproques pour le bien du pays », a-t-il ajouté.

Et d’enchaîner : « L’Algérie est dans l’attente de tout effort sincère et dévoué de la part de ses enfants, notamment les personnalités nationales, qui ont une capacité réelle à apporter la contribution judicieuse de façon à trouver les solutions escomptées ».

Les solutions, ajoute-t-il, « viendront dans les plus proches délais afin d’assister l’Armée nationale populaire dans l’accompagnement des fils de notre patrie, lorsqu’ils présenteront leur propositions constructives comme le requiert le noble devoir national».

Ce faisant, Ahmed Gaïd Salah s’oppose à la mise en place d’une période de transition, demandée portant par l’ensemble des acteurs politiques et sociaux. « La priorité aujourd’hui, et je le redis instamment encore une fois, est que chacun de nous croit en l’importance d’aller vers un dialogue productif qui permet de faire sortir notre pays de cette phase, relativement complexe, qu’il traverse et assure ainsi la voie vers la tenue des prochaines élections dans les plus brefs délais possible, loin, et je le dis, de périodes de transition aux conséquences incertaines, car l’Algérie ne peut supporter davantage de retard et de procrastination », dit-il.

Ainsi Ahmed Gaïd Salah semble être gêné par la transition pour des raisons qu’il n’a toujours pas avouées. Pourquoi veut-il imposer une élection présidentielle dans le plus bref délai ?

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