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Sept jours seulement pour le dépôt des candidatures : quels candidats pour la présidentielle du 12 décembre ?

 Le compte à rebours est lancé. Les prétendants à la présidentielle du 12 décembre prochain n’ont plus que quelques jours pour valider leur engagement en déposant leurs dossiers de candidature auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).

Ils ne leur reste que sept jours pour parachever la laborieuse opération de collecte des signatures d’électeurs nécessaires à cet effet. En effet, le délai légal pour le dépôt des déclarations de candidature fixé par la loi expirera le 26 octobre prochain à minuit, soit 45 jours après la convocation du corps électoral, dont le décret a été signé le 15 septembre dernier.
Et cela pour permettre, ensuite à l’ANIE de statuer sur la validité des candidatures qui devra trancher dans un délai de dix jours francs, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature. Qui de la centaine de candidats à la candidature engagés officiellement dans cette course réussira à dépasser avec succès l’écueil très difficile de la collecte des signatures ? Jusqu’à présent, aucun des prétendants ne s’est rapproché des services de l’ANIE pour déposer officiellement sa déclaration de candidature.

situation inconfortable

Ni les chefs de partis, ni les candidats indépendants n’ont, pour le moment, communiqué sur l’état d’avancement de leur préparatifs. Mis à part le secrétaire général par intérim du RND, Azzedine Mihoubi, qui avait annoncé son intention de déposer son dossier de candidature dès cette semaine, aucun autre prétendant ne s’est avancé aussi sur cette question. C’est dire que la plus part des prétendants sont dans une situation inconfortable.
Raison : leur participation à un scrutin rejeté massivement par les Algériens qui descendent, chaque week-end. En effet, pris entre l’enclume d’un pouvoir qui veut à tout prix tenir cette élection et le marteau du mouvement populaire qui leur signifie qu’ils ne seront que « des pestiférés », les prétendants sont véritablement coincés. Ils ne peuvent plus reculer et ils avancent péniblement dans le bourbier politique actuel. Et ce n’est visiblement que le premier écueil.

Réunion restreinte

Le plus difficile est encore à venir. Il s’agit de la campagne électorale. Que feront les candidats officiels à la prochaine élection pour tenir des meetings en vue de convaincre un électorat qui tourne majoritairement le dos à cette élection d’aller voter le 12 décembre ? A moins de se contenter des passages sur des chaînes de télévision ou de tenir de réunion restreinte dans salles fermées et avec une assistance choisie, il est difficile, pour les éventuels prétendants de faire campagne.
Effectivement, le mouvement populaire qui a repris ses forces, depuis le septembre dernier, se montre déterminer à faire barrage à ce passage en force. Des appels sont déjà lancer pour une marche millionnaire à l’occasion de la date symbolique du 1er novembre prochain.

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