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Séisme en mer Égée: le bilan s’élève désormais à 51 morts

Members of rescue services search in the debris of a collapsed building for survivors in Izmir, Turkey, early Sunday, Nov. 1, 2020. Rescue teams continue ploughing through concrete blocs and debris of collapsed buildings in Turkey's third largest city in search of survivors of a powerful earthquake that struck Turkey's Aegean coast and north of the Greek island of Samos, Friday Oct. 30, killing dozens Hundreds of others were injured.(AP Photo/Darko Bandic)/XLP101/20306303705025//2011010916

Deux jours après le violent séisme qui a frappé la Turquie et la Grèce. Le bilan de ce dimanche 1er novembre fait état d’au moins 51 décès et 896 blessées en Turquie. Deux adolescents ont aussi été tués en Grèce.

Le séisme, dont la magnitude a été évaluée à 7 sur l’échelle de Richter par l’Institut de géophysique américain (USGS) et 6,6 par les autorités turques, s’est produit vendredi après-midi en mer Égée, au sud-ouest d’Izmir, troisième plus grande ville de Turquie, et près de l’île grecque de Samos.

À Bayrakli, ville turque la plus touchée, les secouristes continuaient dimanche de fouiller les décombres de huit immeubles effondrés, selon l’agence gouvernementale turque des situations de catastrophe (AFAD). Plusieurs dizaines d’entre eux tentaient de déblayer l’un de ces sites, dans un vacarme assourdissant de pelleteuses et de marteaux-piqueurs et cela, sous les regards inquiets de proches de disparus.

Par ailleurs, soit deux jours après la secousse tellurique, la fatigue et la peine s’étalaient sur les visages des habitants qui ont été nombreux à passer une seconde nuit dehors, par peur d’une seconde réplique. Des tentes ont été installées pour héberger les familles, et des bénévoles leur distribuaient de la soupe afin de les réchauffer.

Le tremblement a été si puissant qu’il a été ressenti jusqu’à même Istanbul et à Athènes et a provoqué un mini-tsunami qui a inondé les rues de Seferihisar, ville turque située près de l’épicentre, et balayé les côtes de l’île grecque de Samos.

Au vu de ce cataclysme, la Turquie et la Grèce, deux pays situés dans l’une des régions sismiques les plus actives du monde, ont mis en aparté les tensions diplomatiques, se disant prêtes à s’entraider.

Avec AFP

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