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Seddik Lakrèche : « le pouvoir se doit d’impulser les mesures d’apaisement » pour une sortie de crise

Crédit photo:DR. Seddik Lakrèche, expert international en gestion stratégique des risques

L’expert international en gestion stratégique des risques Seddik Larkèche a indiqué, mardi, que la situation du pays « est entrain de glisser vers l’incertitude » estimant qu’il est impératif d’aller « rapidement « vers un scrutin qu’il considère « inéluctable et indispensable » pour la stabilité du pays.

 
S’exprimant hier sur les ondes de la chaine 3, l’expert a estimé que « la situation du pays semble, en effet, aussi délicate que préoccupante en raison du statut-quo politique dans laquelle celui-ci se trouve enlisé, depuis plusieurs mois, mais aussi des affaires de corruption portées devant la justice, révélant l’implication d’Etats étrangers soucieux d’influer sur son avenir en tentant de détourner les aspirations du mouvement populaire de revendications ». 

 Pour lui et afin de parvenir à une sortie de crise, « il est vital d’apaiser la crise politique en appréhendant les risques et les incertitudes aux fins d’enclencher un processus de sortie », souligne-t-il en ajoutant que la solution idoine est l’organisation « à très court terme » des élections présidentielles, « inéluctables et indispensables »pour stabiliser l’Algérie et cela en dépit d’un dialogue extrêmement difficile et complexe » pouvant permettre de déboucher sur un consensus entre les divers acteurs en présence.

L’expert considère que ces élections présidentielles permettront de donner au « Hirak » les moyens d’exister « politiquement », « en le laissant se fédérer et s’organiser aux fins d’y prendre part ».
Seddik Larkèche indique que l’Algérie est arrivée à la « fin d’une époque » d’où la nécessité d’ouvrir le chemin à de nouveaux acteurs, « en particulier des jeunes ».
Par ailleurs, l’expert estime qu’il est quasi impossible pour les Algériens d’établir à très court terme un « dialogue inclusif » et de parvenir à un « consensus global » au plan politique dès lors que l’Algérie est traversée par différents courants politiques, secouée par des « fractures profondes », tout en estimant qu’ils ne pourront être d’accord pour un tel consensus.
M. Lakrèche a insisté sur l’impulsion des mesures d’apaisement qui doivent être engagées par le pouvoir. Ce dernier se doit, selon lui, de créer les conditions et les garanties propres à organiser des élections libres, sécurisées et sans immixtion aucune.
Ces signes d’apaisement «liés aux libertés », l’intervenant les voit notamment au travers de la libération des « 100 à 400 détenus d’opinion » qui permettrait de détendre l’atmosphère et d’organiser ainsi les prochaines élections présidentielles dans les meilleures conditions possibles.

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