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«Sauvez Abdellah Benaoum» : les appels à la libération du détenu se multiplient

Les appels à la libération d’Abdellah Benaoum qui est emprisonné depuis 2019 se multiplient sur les réseaux sociaux. D’après ses proches et avocats, l’état de santé du détenu est alarmant. Celui-ci a besoin d’une intervention chirurgicale « urgente » au niveau du coeur.

Abdellah Benaoum a subi une première opération avant son arrestation le 9 décembre 2019 et il a besoin d’en subir une deuxième, toujours au niveau du coeur, selon ses avocats.

Après la dégradation de son état de santé, le détenu a été transféré de la prison de Relizane, où il a été initialement incarcéré, vers la prison d’Oran pour « une meilleure prise en charge » mais, celui-ci a refusé d’être consulté par un autre médecin que le sien, nous précise l’un de ses avocats, maitre Mohamed Kerma.

Son état de son santé à continuer à se dégrader et c’est là que les avocats ont lancé les premières alertes appelant à sa libération.

Le 1er octobre, maitre Mohamed Kerma, a fait savoir via Facebook qu’Abdellah Benaoum a refusé de répondre présent à sa visite « en raison de son état de santé ».

 «J’ai essayé de voir Abdellah Benaoum cet après-midi à la prison d’Oran. Après une heure et demie d’attente, le gardien est revenu pour m’informer qu’il refusait de se présenter en raison de son état de santé», a-t-il indiqué.

Suite à cela, des appels ont été lancés sur les réseaux sociaux pour appeler à sa libération notamment à travers les Hashtag, «Sauvez Abdellah Benaoum !», «Libérez Abdellah Benaoum !», et «Qu’est-ce qui arrive à Abdellah Benaoum ?»

L’avocat Mohamed Kerma et son confrère Lasker Dahman ont effectué une seconde visite dimanche 4 octobre mais Abdellah Benaoum a encore une fois refusé de se présenter, informent-ils. Selon d’autres sources proches du dossier la mère du détenu n’a pas pu lui rendre visite non plus.

D’après Mohamed Kerma une demande de remise en liberté provisoire a été introduite au profit du détenu mais, elle a été refusée. L’avocat nous explique qu’ils ne peuvent pas introduire une nouvelle demande puisque l’audience de son procès est déjà programmée pour le 18 novembre au tribunal criminel de Relizane. Il sera jugé pour « atteinte au moral de l’armée», « atteinte à l’unité nationale» et « incitation à un attroupement non armé».

Pour rappel, l’activiste a déjà été condamné à deux ans de prison ferme pour «outrage au président de la République» en avril 2018 soit à l’époque de Bouteflika. Il a été remis en liberté le 3 juin 2019 après 14 mois de détention.


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