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Said Salhi: « ce n’est plus un panel de médiation mais bien une agence de communication du pouvoir »

© DR| Said salhi, vice président de la ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), exilé en Belgique

Le vice-président de la ligue algérienne des Droits de l’Homme (LADDH), Said Salhi, a tiré à boulets rouges sur la commission de dialogue et de médiation dirigé par Karim Younes déclarant que « ce n’est plus un panel de médiation mais bien une agence de communication au service de la feuille de route du pouvoir ». 

 
Said Salhi estime qu’« au-delà des formes, de la composantes et des péripéties qui ont présidés à son installation, il a perdu toute neutralité et crédibilité, du fait qu’il prend position d’emblée avant même l’ouverture du dialogue », en faveur, selon le vice président du LADDH, « d’une feuille de route, notamment celle du système qui veut imposer les élections présidentielles et qui rejette les autres feuilles de routes notamment celles qui revendiquent la transition et un processus constituant »
« Mr Amar Belhimer, président de la commission politique, s’oublie, on ne peut pas être médiateur tout en prenant position en faveur du système. Je m’étonne encore plus des amis qui sont dans le panel et qui ont oubliés leurs engagements dans des feuilles de route qu’il ont portés, signés et défendus avec nous depuis des mois », poursuit-il.

Selon le vice-président de la LADDH, le panel à déjà pris position contre les autres propositions alors qu’il appelle à un dialogue, qui les exclut du fait.
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