Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

RSF dénonce l’emprisonnement du Journaliste Rabah Karèche

L’ONG Reporters Sans Frontières (RSF) a qualifié d' »incompréhensible« , la confirmation de la détention préventive prononcée hier, 27 avril par la cour de Tamanrasset à l’encontre du Journaliste Rabah Kareche, correspondant du quotidien Liberté.

Le maintien en détention de Rabah Karèche est incompréhensible« , a déclaré le directeur du bureau Afrique du Nord de RSF, Souhaieb Khayati. « Nous appelons à la libération immédiate et à l’abandon des charges retenues à l’encontre du journaliste qui n’a fait que son travail d’information”, exige-t-il.

Contacté par l’ONG, Me Amirouche Bakouri, membre du collectif de défense du mis en cause considère que l’incarcération de Rabah Karèche comme « un cas exceptionnel en Algérie« , regrettant que « l’article 54 de la Constitution ne soit qu’un discours politique et une vitrine pour l’étranger« .

Rabah Kareche est poursuivi pour « création d’un compte électronique pour y publier des renseignements pour la promotion d’un programme d’idées, d’informations, dessin ou photo susceptibles de provoquer la discrimination et la haine dans la société”, “atteinte à l’intégrité du territoire national” et “propagation des informations ou nouvelles, fausses ou calomnieuses, susceptibles de porter atteinte à la sécurité ou à l’ordre publics” conformément à l’article 34 de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la discrimination et le discours de haine et aux articles 79 et 196 bis du code pénal.

“Harcelé”, depuis des mois par la police judiciaire et convoqué à plusieurs reprises par la section de la cybercriminalité, le journaliste a répondu, au total, à 5 convocations. Il avait été auditionné, avait-il précisé, “sur ordre du Procureur de la république au sujet d’articles de presse publiés dans le journal Liberté”. La dernière en date étant le 18 avril, où ce dernier a été maintenu en garde à vue puis placé le lendemain en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal de Tamnarasset.

Pour rappel, l’Algérie figure comme l’an dernier à la 146e place du dernier classement mondial de la liberté de la presse 2021 publié par Reporters Sans Frontières (RSF).

AD-300-X-250