Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Révision de la constitution : «exclusion du peuple algérien du choix de son avenir », selon le PAD

© DR | les partis de l'opposition dénoncent la répression qui vise les activistes du hirak


L’avant-projet de la Constitution dévoilé, hier jeudi 7 mai, commence à susciter des réactions. Plutôt des critiques. En effet, première organisation à formuler son avis sur le sujet, les forces du pacte de l’alternative démocratique (PAD) qualifient cette opération « trituration constitutionnelle visant à priver le peule algérien du choix de son avenir».


Dans un communiqué rendu public, à l’issue de sa réunion aujourd’hui, cette coalition de partis démocratiques dénonce aussi cette volonté de mettre les algériens devant le fait accompli. « Contre la volonté de la majorité des Algériens, le pouvoir a décidé de dérouler sa feuille de route dans une situation d’exception pour exclure, une fois de plus, le peuple algérien du choix de son devenir », affirme-t-on dans ce communiqué.

Pour le PAD, « les triturations constitutionnelles unilatérales en cours confirment, une fois de plus, la culture de la pensée unique autoritaire et de l’octroi qui reconduisent une confiscation de l’Etat à l’origine du désastre national depuis l’indépendance ». « C’est dire que l’important n’est pas dans la phraséologie de dispositions constitutionnelles que le pouvoir et ses institutions ont violé chaque fois qu’ils ont été gênés », précise la même source.

Rappelant qu’il milite pour la souveraineté populaire, ce bloc politique « estime également que la crise de légitimité qui frappe le régime depuis l’indépendance nationale ne peut être réglée par des mesures de replâtrage ».

« Quoiqu’en pensent les anciens et nouveaux maîtres du pouvoir, le consensus autour de la transformation institutionnelle et constitutionnelle pour la consécration de la démocratie véritable ne saurait aboutir sans un débat populaire large et public aboutissant à un processus constituant souverain », rappelle la même source.

Revenant sur l’actualité marquante de ces derniers jours, le PAD « s’élèvent avec la plus grande fermeté contre l’escalade dans la répression ». « Face au raidissement contre révolutionnaire des tenants du pouvoir et à leur obstination à refuser la voie du changement démocratique, le PAD alerte et appelle à la constitution du regroupement le plus large contre la répression et en vue de la mobilisation pour l’aboutissement du mouvement révolutionnaire du 22 Février 2019 par la consécration de la souveraineté du peuple algérien », précise le communiqué.

Dans ce sens, les forces du PAD dénoncent une volonté du pouvoir d’accentuer la répression sur les militants politiques, les activistes du Hirak et des journalistes. Les derniers amendements du code pénal adopté par une Assemblée croupion ouvrent, selon la même source, la voie à tous les abus du pouvoir. Le PAD cite aussi, parmi les abus, la volonté de volonté de mettre au pas « la presse privée restée jusqu’ici un tant soit peu critique ».

AD-300-X-250