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Révision constitutionnelle : Amnesty International préoccupée par certains amendements

Arrestation de manifestants qui portent le drapeau Amazigh à Alger.
© INTERLIGNES | Arrestation de manifestants qui portent le drapeau Amazigh à Alger.

L’association Amnesty International a révélé ce jeudi avoir envoyé une note aux autorités algériennes à travers laquelle elle exprime sa préoccupation par certains articles proposés dans l’avant-projet d’amendement de la constitution notamment ceux relatifs
au droit à l’expression.


En effet, si elle a accueilli certains amendements portant sur les droits des femmes et les droits économiques et sociaux, Amnesty International a interpellé les autorités algériennes sur les amendements liés notamment au droits à l’expression, de réunion et de vie.

D’autre part, Amnesty International a déclaré que la vaste campagne de répression et d’arrestations menée par les autorités algériennes contre des militants et des manifestants risque de compromettre la crédibilité du processus de la révision constitutionnelle en Algérie.

Pour l’association, la compagne de répression contraste avec la promesse d’Abdelmadjid Tebboune de « promouvoir la démocratie, l’état de droit et le respect des droits de l’homme à travers une révision de la constitution, faite en décembre dernier lors de son investiture.

« Si les autorités algériennes veulent que l’opération de révision constitutionnelle soit prise au sérieux, elles doivent cesser interpeller des militants de l’opposition et libérer ceux qui ont été détenus ou condamnés pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression et à la liberté de réunion », a déclaré Heba Morayef, directrice du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.

« Au moment où des militants pacifiques de la société civile et des militants politiques, en plus des journalistes sont placés derrières les barreaux, le projet d’amendement de la constitution vient rappeler que la réalité est loin des promesses, non tenues, des autorités d’écouter les voix du mouvement de protestation connu sous le nom de Hirak », a-t-elle souligné.

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