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Réunion décisive ce dimanche à Alger : L’OPEP cédera-t-elle aux pressions?

Le fameux accord historique d’Alger, portant limitation de la production pétrolière de l’OPEP et de ses alliés, va-t-il survire à l’issue de la réunion de suivi prévu ce dimanche dans la capitale algérienne?

Entre les tweets «nerveux» du président américain, Donald Trump, les hostilités entre l’Arabie saoudite et l’Iran et les besoins de stabiliser les cours, les spéculations continuent à aller bon train, à moins de 48 heures de l’ouverture de la réunion d’Alger. Hier en fin de journée, rapportent les agences de presse internationales, les marchés pétroliers se montraient plutôt hésitants face aux craintes de voir l’Arabie Saoudite, leader de fait de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), céder aux pressions de Trump qui ne cesse de tempêter contre le maintien à la hausse des prix du pétrole.

l’administration Trump

La veille, le président américain est en effet allé jusqu’à exiger de l’OPEP de faire «baisser ses prix maintenant», l’accusant de «pousser pour des cours du pétrole toujours plus haut». Un message qui s’apparente clairement à une mise en garde de l’administration Trump, alors que l’OPEP et ses alliés, dont surtout la Russie, s’apprêtent à discuter à Alger du devenir de leur fameux accord de limitation de la production ; qui a permis de redresser les cours après leur érosion de juin 2014. Engagé en fin 2016 à la faveur du sommet historique d’Alger, l’accord de limitation de production liant onze producteurs de pétrole, membres et non-membres de l’OPEP, est devenu ces derniers mois sujet à des remises en question, ses deux principaux signataires que sont l’Arabie saoudite et la Russie se montrant plutôt disposés à accroître leurs niveaux de production.

l’offre et la demande

L’Iran, dont le ministre du pétrole prévoit de boycotter la réunion d’Alger, accuse pour sa part l’OPEP et son ennemi de toujours, l’Arabie saoudite, de vouloir s’emparer de ses parts de marchés, en cédant aux pressions de l’administration américaine. Washington, faut-il rappeler, prévoit de mettre en œuvre dès novembre prochain ses sanctions contre le pétrole iranien, ce qui commence déjà à priver Téhéran de ses revenus d’exportations pétrolières. Et au moment où d’autres facteurs continuent à peser sur l’offre et la demande mondiale de brut, dont surtout les litiges commerciaux internationaux, l’issue de la réunion de ce dimanche à Alger et le devenir de l’accord entre l’OPEP et ses alliés paraît très difficile à prévoir.baril à plus de 80 dollars.
D’autant que l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de brut, se dit pouvoir être très à l’aise avec un baril à plus de 80 dollars. A noter que vendredi en début d’après-midi, le baril de Brent valait 79,57 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 87 cents par rapport à la clôture de jeudi, tandis qu’à New York, «le light sweet crude» (WTI), prenait 75 cents pour s’établir à 71,07 dollars le baril.
 

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