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Report des législatives et conférence nationale: Initiative des proches d’Ahmed Taleb Ibrahimi

Crédit photo: DR | L'ancien ministre des affaires étrangères Taleb Ibrahimi
Crédit photo: DR | L'ancien ministre des affaires étrangères Taleb Ibrahimi

Un mouvement politique se disant proche de l’ancien ministre des Affaires Étrangères, Ahmed Taleb Ibrahimi, vient de lancer une nouvelle initiative politique de sortie de crise.

Il s’agit du « Nouveau courant national » (Ettiar el watani el Djadid), présidé par Seif El Islam Ben Atia.
Brossant un tableau très sombre de la situation politique du pays, les auteurs de cette démarche suggèrent une série de mesures à prendre pour permettre à l’Algérie de dépasser sa crise qui va en s’aggravant.

Il y a d’abord des mécanismes politiques. Dans ce volet, les initiateurs proposent une série de mesures visant à restaurer la confiance, dont la libération de tous les détenus politiques sans conditions ni restrictions.


Ensuite, ils réclament l’ouverture des médias aux différents courants présents sur la scène politique et la levée de toutes formes de harcèlement et des directives sécuritaires et politiques incompatibles avec la liberté des médias.


Toujours dans le même contexte, les initiateurs proposent l’ouverture des espaces publics à tous les Algériens sans exclusion, l’arrêt de toutes les formes de poursuites judiciaires contre des militants politiques qui se trouvent en Algérie ou à l’étranger.


En outre, les initiateurs soulignent aussi la nécessité de parvenir à un engagement de tous, opposition et pouvoir, pour cesser toutes les formes d’attaques médiatiques mutuelles. Parmi les mesures à prendre aussi, lit-on dans ce document, il y a le report des législatives anticipées à une date convenue par tous les partis politiques, sans invoquer les articles constitutionnels que le système a l’habitude de violer, et œuvrer à faire de la constitution un mécanisme pour y faire référence et non un moyen pour rester au pouvoir et perturber solutions politiques.


En dernier point, ce mouvement appelle à l’organisation d’une conférence nationale du dialogue global et souverain. Ce dialogue, lit-on dans le même document, devra porter sur la constitution d’un gouvernement d’Union nationale, la révision de toutes les lois régissant les élections, dont l’ANIE, la loi électorale, la loi sur les partis et la loi sur l’information et la publicité publique.


Toujours dans le même sens, l’initiative suggère l’abrogation des lois privatives des libertés, la dissolution de la police politique et la fixation de la date des élections législatives, tout en fixant la mission de la nouvelle APN qui consiste à élaborer une nouvelle constitution de l’Etat algérien sans toucher aux dispositions intangibles.


De plus, l’initiative suggère l’activation des mécanismes de la Justice transitionnelle pour traiter les questions de la corruption dans toutes ses formes.

Après la promulgation de la nouvelle constitution, lit-on dans le même document, une présidentielle anticipée devra être convoquée pour un mandat de transition afin de mettre en place un Etat et de droit et un Etat civil, avec retrait en douce et consensuel de l’armée de la vie politique.

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