La Cour d’appel de la wilaya de Relizane a confirmé ce dimanche la peine prononcée en première instance contre Abdellah Benaoum qui est d’un an de prison ferme et 50,000 DA d’amende, a-t-on confirmé auprès de l’avocat Ali Fellah Benali.

Abdellah Benaoum a été condamné pour « incitation à attroupement non armé », « outrage et violences à fonctionnaires » et« discrédit des décisions juridictionnelles qui sont de nature à porter atteinte à l’autorité de la Justice ou à son indépendance », conformément aux articles 100, 144 et 147 du code pénal, précise l’avocat Ali Fellah Benali.

L’accusé a cependant été acquitté des griefs de « démoralisation de l’armée », « atteinte à l’intégrité du territoire national », « atteinte à l’unité nationale » en vertu des articles 75, 79 et 96 du code pénal.

Faut-il noter qu’Abdellah Benaoum a été poursuivi dans cette affaire auprès de Yacine Khaldi qui a bénéficié d’un acquittement comme à l’issue du jugement de première instance.

Notons, en outre, que le parquet a requis ce dimanche les peines maximales contre les deux accusés.

Selon maitre Ali Fellah Benali Abdellah Benaoum ne quittera pas la prison aujourd’hui même s’il a déjà purgé sa peine d’un an de prison ferme. En effet, poursuivi dans une seconde affaire, Abdellah Benaoum purge deux ans de prison ferme sur la base de l’article 46 de la charte pour la paix et la réconciliation nationale.

‘Est puni d’un emprisonnement de trois (3) ans à cinq (5) ans et d’une amende de 250.000 DA à 500.000 DA, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la République algérienne démocratique et populaire, fragiliser l’Etat, nuire à l’honorabilité de ses agents qui l’ont dignement servie, ou ternir l’image de l’Algérie sur le plan international », stipule ledit article.