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Référendum sur la révision constitutionnelle: Covid-19 et la maladie de Tebboune gâchent la « fête » du pouvoir

© DR | Abdelmadjid Tebboune, président de la République

Le scrutin référendaire sur le projet de la révision constitutionnelle ne sera visiblement pas une « fête », comme le souhaitent les tenants du pouvoir. Tous leurs calculs sont faussés.

En effet, en faisant coïncider cette joute politique avec le 1er Novembre, date anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, les tenants du régime, comme l’ont déjà avoué, voulaient jouer sur la fibre nationaliste et s’approprier,de ce fait, cette date historique.

La prétendue « badissia-novembria » à laquelle on voulait donner aussi forme en couplant ce référendum avec l’inauguration de la Grande Mosquée a été aussi avortée. Malade (la nature de sa maladie n’est pas encore précisée ndlr), le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune a été évacué en Allemagne, après un court séjour à l’hôpital militaire d’Ain Naadja d’Alger.

Du coups, l’inauguration de la Grande Mosquée d’Alger, chantier cher au président déchu, Abdelaziz Bouteflika, n’a pas eux lieu. Le premier ministre, Abdelaziz Djerad, s’était seulement contenté d’ouvrir la grande salle de prière du projet, remettant son inauguration à une date ultérieure.

Ce dimanche aussi, il n’y aura pas de l’habituelle photo d’un président effectuant son droit électoral. Abdelmadjid Tebboune est toujours absent. Il ne posera pas aussi devant les caméras de la télévision. Toute une symbolique d’une démarche complètement faussée.

À cette mauvaise coïncidence, le pouvoir en place risque d’être encore sanctionner par les électeurs appelés à se prononcer sur ce projet de révision constitutionnelle. Un éventuel fort taux d’abstention ou une victoire du « non » risque de le fragiliser encore davantage…

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