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Referendum sur la constitution : « c’est là une brutale confiscation de la souveraineté du peuple » selon le PAD

© INTERLIGNES | Assises nationales du PAD
© INTERLIGNES | Assises nationales du PAD

Le PAD rejette la révision de la constitution et considère que la démarche référendaire du 01 Novembre 2020 ne peut en aucun cas constituer une solution durable à la gravissime crise politique que vit le pays. Il refuse de s’inscrire dans la double forfaiture d’un référendum sur une constitution imposée, à fortiori le jour anniversaire du glorieux premier Novembre.

Dans un communiqué rendu public ce dimanche, sanctionnant la réunion du forces du Pacte pour l’Alternative démocratique (PAD) tenue au siège de l’UCP le 31/8/2020 et consacré à l’examen des derniers développements politiques, sociaux et économiques, ainsi que les situations nationale et internationale.

Les signataires du communiqué soulignent que « c’est là une brutale confiscation de la souveraineté du peuple » qui reste déterminé à obtenir « le départ du système par un processus constituant souverain à travers une transition démocratique indépendante ». Selon le PAD « c’est aussi une autre usurpation irresponsable d’une date historique chère qui constitue le patrimoine mémoriel et patriotique de tout le peuple ».

Le PAD dénonce la persistance des arrestations et de lourdes condamnations d’activistes, de journalistes criminalisent la pensée politique et l’acte de presse et vise à l’étouffement de toute voix discordante sont les meilleures preuves du désarroi du pouvoir et de son incapacité à convaincre les citoyens.



Sur le plan national, les rédacteurs du document estiment qu’après « sept mois de la pandémie COVID-19, les réponses données par les autorités du pays sont restées en deçà ̧ des besoins du secteur de la santé et ceux de la population ».

la situation sociale et économique du pays –déjà gravement détériorée par la chute des prix des hydrocarbures depuis 2015- s’est aggravée, surtout dans les domaines de l’emploi et du pouvoir d’achat du citoyen en raison du confinement et des décisions à la husarde, déplore le PAD .

Le document souligne que « l’Algérie connaitra une rentrée sociale des plus difficiles de son histoire, comme le montre la double rentrée scolaire et universitaire qui se déroule dans des conditions catastrophiques ».

Par ailleurs, la cascade continue des scandales de corruption touchant la haute hiérarchie militaire (il faut relever l’élément majeur de l’actualité par sa gravité) dont certains sont en fuite à l’étranger, montre bien à quel point le système qui gangrène l’Etat, menace sa pérennité́ et la sécurité nationale, soutient le même document.

La remise à flots d’une clientèle politique est avérée tout en s’attaquant au multipartisme et à l’opposition. « L’octroi d’une constitution de laboratoire est une fuite en avant qui signe encore une fois une volonté de détourner et confisquer, par la force et la fraude, le droit fondamental du peuple algérien à décider librement de son avenir », dénonce-t-il.

Le PAD annonce sa volonté d’organiser des rencontres publiques autour de la problématique des libertés fondamentales – politiques ou syndicales- comme enjeux majeur de la démocratie et la citoyenneté et comme instruments indispensables à la concrétisation des objectifs démocratiques proclamés par la révolution populaires, conclut le communiqué.


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