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Redressement d’Air Algérie : le mal est profond

«La compagnie Air Algérie n’est pas en faillite, mais passe par une situation financière qualifiée de difficile ». C’est ce qu’a affirmé le ministre des Travaux publics et des transports Abdelghani Zaalane. Ce faisant, il appelle à un ajournement des revendications sociales « jusqu’à ce que la situation s’améliore ».

S’exprimant, ce lundi, devant les journalistes en marge d’une séance d’audition au Conseil de la Nation, Abdelghani Zaalane affirme que « la direction et le personnel de la compagnie nationale ont pris des mesures, ajoutant qu’un plan de développement de la compagnie est en cours d’élaboration ». « La situation d’Air Algérie exige de nous tous, y compris des responsables de la compagnie, des partenaires et des citoyens, de s’entraider et faire de notre mieux pour l’améliorer. Nous devons retrousser nos manches et mettre de côté les revendications, et travailler davantage pour un meilleur rendement. Lorsque la situation financière de la compagnie s’améliorera, il y a un staff qui dispose de toutes les prérogatives pour discuter avec les représentants des travailleurs sur les revendications sociales », explique le ministre.

enfants des hauts dirigeants

Toute en reconnaissant la difficulté de la situation dans laquelle se trouve la compagnie nationale, le ministre passe sous silence les raisons l’ayant conduit à cet état. Il ne dit également pas  comment procéder pour redresser la situation actuelle. Pour rappel, Air Algérie emploie actuellement plus de 9000 travailleurs et dispose de nombreuses agences, souvent, inutiles à l’étranger. Parmi ses effectifs, ils y des enfants des hauts dirigeants, qui ont bénéficié de postes privilégiés, souvent en Europe. Pis encore, ils sont payés pour ne rien faire. Et ce n’est pas tout. Il y a quelques mois, la presse a annoncé la disparition de 25 réacteurs de Boeing dans les ateliers d’Air Algérie, au niveau de l’aéroport d’Alger. « Parmi les réacteurs disparus, deux ont été envoyés en Suède en 2004 pour réparation, et ne sont jamais réapparus depuis.
La valeur totale de ces pièces ainsi subtilisées a été estimée à une somme totale dépassant les 600 millions de dinars (60 milliards de centimes) », avait rapporté la presse. A cela, il faut ajouter les retards récurrents et d’autres problèmes encore plus compliqués que traverse la compagnie nationale. Le mal est donc profond…

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