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Récit de la première audience du « procès historique »

Le juge auprès du tribunal militaire de Blida a levé la séance du procès impliquant Saïd Bouteflika, le frère de l’ancien président, Mohamed Mediène et Athmane Tartag, anciens responsables des services de sécurité ainsi que Louisa Hanoune, chef du parti des Travailleurs. Durant ce procès, Said Bouteflika, frère du président poussé à la sortie, a refusé de répondre aux questions du juge.

Le président a, par la suite, « pris acte de cette position et a décidé de se contenter de la lecture des procès-verbaux d’audition devant le juge d’instruction » nous précise une source proche du dossier.
Il a entendu par la suite Tayeb Belaiz (ancien président du conseil constitutionnel de l’époque Ndlr) comme témoin sur la demande qui lui a été faite par Said Bouteflika, qui consiste à ne pas appliquer ‘article 102 de la constitution, demandé par le vice-ministre de la défense Ahmed Gaid Salah.
Le juge a également décidé de faire appel à des médecins pour voir si le général Toufik était apte a être jugé. Ces derniers ont conclu que l’ancien patron des services est en mesure d’être auditionné. Le juge a donc refusé d’ajourner le procès. L’audience s’est poursuivie jusqu’à 19h 30, et reprendra demain avec les témoins liés à Bachir Tartag et l’audition du General Toufik et de Louisa Hanoune.
Pour rappel, le tribunal militaire de Blida doit examiner les charges qui pèsent contre les quatre mis en cause principalement poursuivis, en vertu de l’article 284 du code de justice militaire et des articles 77 et 78 du code pénal, pour « complot contre l’autorité de l’État » et « complot contre l’Autorité de l’Armée », deux accusations pour lesquels ils risquent une peine allant de 5 à dix ans de prison, selon le code de la justice militaire.

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