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RCD : « Toute tentative de replâtrage ne peut être viable et durable »

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) affirme que le redressement national ne peut se faire « avec des réformettes ridicules ». Dans un communiqué rendu public aujourd’hui à l’issue des travaux du conseil national du parti, la formation que préside Mohcine Belabbas estime également que, vu l’Etat du pays, toute « tentative de replâtrage, pour maintenir le système en place, ne peut être viable et durable ».
« Au mieux, elle ne servirait qu’à différer, encore une fois, nos problèmes qui prennent racine dans la confiscation de la souveraineté du peuple », lit-on dans le document. Pour le RCD, « tout dialogue parcellaire n’est que l’expression d’une volonté de contourner la seule voie salvatrice, le rétablissement du peuple algérien dans ses droits d’édifier des institutions qu’il aura choisi librement ».
« C’est la revendication centrale portée par le soulèvement populaire et défendue depuis longtemps par les organisations et les partis politiques progressistes », ajoute-t-on.
Rappelant les exigences du peuple algérien et le courage des détenus d’opinion injustement jetés en prison pour avoir exigé à vivre dans un Etat libre et démocratique, le RCD « exige la réhabilitation morale et symbolique de tous les détenus et leur indemnisation pour les torts qu’ils ont subis ».
Ce faisant, les membres du conseil national du RCD considèrent que « l’heure est à la mobilisation pour construire et renforcer l’unité autour de l’alternative démocratique ». « Il (le parti, Ndlr) est pleinement engagé pour la réussite des assises de la démocratie, projetée par le PAD pour le 25 janvier 2020 », indique-t-on dans le même document.
Dans ce sens, le RCD appelle l’ensemble des organisations démocratiques, les collectifs citoyens et les militants de la démocratie à faire de ce moment une rampe de lancement pour une conférence nationale qui mobilise le plus largement possible autour d’une transition démocratique qui fixe les instruments et les mécanismes d’un processus constituant et qui redonne la parole au peuple algérien. « C’est la condition d’un nouveau départ pour construire ensemble une Algérie de développement et de progrès », souligne la même source.
Abordant la crise libyenne, la formation de Mohcine Belabbas dénonce « la faillite diplomatique de la gouvernance algérienne, fruit de l’absence de projet et d’ambition pour le pays durant le règne du président déchu ».
« Cet état de fait a conduit l’Algérie à camper dans un rôle secondaire, dans ce conflit, dans un pays avec lequel nous partageons pourtant une frontière de prés de 1 000 km et une histoire multi-millénaire. La célébration de Yenneyar en référence à Chachnaq, pharaon égyptien d’origine amazighe issu d’une tribu libyenne n’est pas un fait anecdotique. Cette autre facette de ce qui consolide les liens entre les états nord-africains ne semble pas intéresser le pouvoir de fait, mais cela est une autre histoire », souligne le communiqué.

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