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RCD: le rebond des contaminations est le résultat « des regroupements durant les élections législatives du 12 juin »

©DR | Siège de l'RCD à Alger centre
© DR | Siège du RCD à Alger centre

Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), estime que le rebond alarmant des cas de contamination et de décès que connait actuellement l’Algérie, est le résultat « des regroupements dans les salles lors de la campagne électorale des législatives du 12 juin« . « Ce fût aussi le cas lors de l’accélération des contaminations en novembre dernier au lendemain de la tenue du référendum constitutionnel« , indique le RCD.

À travers un communiqué, rendu public ce vendredi 30 juillet, le RCD soutient que « l’indisponibilité en quantité suffisante de l’oxygène industriel » est due à « l’imprévoyance du gouvernement actuel et le démantèlement du tissu industriel du pays, livré à une mafia politico-financière érigée autour de Bouteflika« , dénonce-t-il.

« Au sujet de la production des gaz industriels, dont l’oxygène, le RCD, dans un communiqué rendu public le 02 novembre 2018, dénonçait : »le contrat de gré à gré en vente directe, entre Sonatrach et Air Products (Etats unis) au détriment d’une offre du leader mondial dans les gaz industriels (Messer, Allemagne) pour la construction de deux unités industrielles (49/51) « , rappelle le parti.

À cet effet, la même source, accuse, « les concessions faites aux puissances étrangères qui s’amplifient à la veille de la reconduction de l’actuel chef de l’Etat pour un cinquième mandat », ajoute le communiqué.

Par ailleurs, « en pleine crise (sanitaire NDLR), le chef de l’Etat n’a rien trouvé de mieux pour communiquer avec les citoyens que de recevoir le président de la commission d’organisation des élections pour évoquer la tenue des élections locales« , dénonce le parti.

Selon le RCD, « de telles attitudes éloignent, encore plus, les populations d’un pouvoir central auquel colle toujours l’image de l’injustice, de la corruption et les pratiques régionalistes« .

Le parti estime, par ailleurs, que « les violations récurrentes des droits constitutionnels des concitoyens et maintenant la promotion de lois liberticides à l’instar de l’article 87bis pour jeter en prison et faire condamner des jeunes et des militants aux seuls motifs de participation à une marche de protestation pacifique, d’œuvrer dans un parti ou une association légaux, ou simplement d’exprimer un avis sur la gestion des affaires de pays« , relèvent à « de la légalisation de l’arbitraire. C’est la voix du pourrissement et du chaos« , conclut le communiqué.

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