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RCD : « il ne peut y avoir de solution à la crise par la reconduction des autoritarismes qui ont ruiné le pays »

© DR | Mohcine Belabbes, président du RCD

Le RCD a indiqué, ce dimanche 7 juillet, « qu’il ne peut y avoir de solution à la crise par la reconduction des autoritarismes qui ont ruiné le pays » exigeant, dans la foulée, « la libération immédiate et inconditionnelle des détenus d’opinion et l’arrêt de la répression ».

 
Pour le parti, « l’obstacle aujourd’hui est l’accaparement de l’appareil judiciaire utilisé pour assoir la mainmise d’un groupe sur tous les pouvoirs de décisions », a expliqué le parti dans un communiqué rendu public au lendemain des travaux du conseil national du RCD.
« Qui peut croire aujourd’hui que parmi les décideurs acharnés d’un 5ème mandat, il existerait chez certains d’entre eux des motivations autres que le maintien d’un statu quo et d’un système fait de dilapidation de l’argent public, de rapine et d’impunité ? Qui peut croire que le vice-ministre de la Défense, l’actuel président de l’Etat ou le chef du Gouvernement, tous illégitimes, avaient pour motivation le sauvetage de notre pays de la « Issaba », eux qui étaient les principaux promoteurs de la reconduction de Bouteflika par le biais de son cadre ? » s’interroge le parti pour qui « la réponse a été magistralement donnée le 22 février 2019 par le peuple Algérien ».

La justice ne sert pas uniquement à condamner »

Le RCD estime qu’une justice indépendante, pilier central de tout état de droit, ne sert pas uniquement à condamner. Elle doit aussi innocenter, dédommager et rétablir l’honneur de personnes accusées à tort ». « On en est loin », déplore le parti.
Pour lui, « C’est cette justice aux ordres du vice-ministre de la Défense qui viole la loi en recourant à des montages et des approximations juridiques pour jeter en prison un Moudjahid authentique pour délit d’opinion et des jeunes citoyens, pour délit de possession de l’emblème Amazigh, symbole de l’identité nord-africaine », poursuit l’auteur du communiqué.
Condamnant « avec force » l’offensive du pouvoir contre les libertés citoyennes, le Conseil national du RCD estime qu’ »il ne peut y avoir de solution à la crise par la reconduction des autoritarismes qui ont ruiné le pays. Il exige la libération immédiate et inconditionnelle des détenus d’opinion et l’arrêt de la répression ».
Sur un autre plan, la Direction nationale du RCD se félicite de « l’initiative de regroupement des forces démocratiques et des forces vives du pays. Elle estime que l’élargissement de ce cadre est aujourd’hui un impératif pour aider à donner un cours positif au soulèvement populaire ». Le parti considère que « la transition démocratique est la seule voie pour préparer un environnement institutionnel qui permet l’expression de la souveraineté populaire et entamer le chantier salvateur de la refondation de l’Etat ».

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