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RCD et destitution de Bouhadja: « l’Algérie rejoint le cercle ferme des régimes absolutistes »

Les parlementaires progressistes du RCD dénoncent à nouveau la destitution illégale du président de l’APN, Saïd Bouhadja. « L’Algérie rejoint le cercle fermé des régimes absolutistes », affirment-ils dans un communiqué rendu public, aujourd’hui.

Ayant boycotté, à l’image de l’ensemble des députés de l’opposition, la plénière qui a acté le putsch avec l’élection d’un deuxième président de l’Assemblée, les élus du RCD tirent à boulet rouge sur les auteurs de cette opération.
« Sur instruction de l’Exécutif, des députés agissant en usurpation de la qualité de bureau de l’APN ont convoqué une séance plénière en violation de l’article 55 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale pour valider un coup d’Etat contre l’institution législative. En effet, cette disposition prévoit un délai minimum de sept (07) jours pour la convocation de toute séance plénière », indique-t-il, d’emblée.
Selon eux, « ce conclave qui a fait office de plénière n’a pas rassemblé le quorum nécessaire, puisque seuls 203 députés étaient présents pour avaliser, et sans débats, le rapport de la commission juridique ».
« De plus, ce dernier n’a pas été envoyé aux députés toujours en violation du règlement intérieur de l’APN. La désignation d’un deuxième président de l’APN consacre ainsi une Assemblée bicéphale », condamne-t-ils.
Pour les élus du RCD à l’APN, « avec ce coup de force encadré par des agents de la police politique et des renseignements généraux au vu et au su de tous, l’Algérie vient de rejoindre le cercle très fermé des régimes absolutistes ».
« L’instrumentalisation des services de sécurité dans cette opération est un fait confirmé, par ailleurs, par le retrait de la garde rapprochée au président légal de l’APN, bien avant l’exécution du putsch », dénoncent-ils encore.
Réitérant leur refus de cautionner cette forfaiture, les parlementaires progressistes du RCD renouvellent, selon le même communiqué, « leur appel à l’ensemble des députés opposés au coup de force pour engager une concertation en vue d’entreprendre des actions communes dans le sens de la légalité constitutionnelle ».
 
 

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