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Rassemblés ce matin à Genève (Suisse) : des algériens réclament la libération des détenus d’opinion devant le siège de l’ONU

© La Tribune de Genève | Rassemblement des algériens devant le conseil onusien des droits de l'homme

La communauté algérienne à l’étranger a tenue parole. Près de 300 personnes se sont rassemblées, aujourd’hui devant le siège du conseil onusien des droits de l’homme de l’ONU, pour réclamer la libération des détenus d’opinion.

Préparé depuis plusieurs semaines, l’action avait pour but de rappeler aux membres dudit conseil qui s’est penché, en ce 23 aout, sur la question des détention arbitraire dans le monde, qu’en Algérie aussi il y a des détenus d’opinion. Des détenus dont le seul tort est d’avoir participé aux marches du mouvement populaire, Hirak, pour réclamer un changement démocratique.

Certains manifestants ont fait le déplacement à pied à partir de Lyon en France et ont marché pendant 10 jours sur plus de 120 Km pour être au rendez-vous. Ils sont rejoints par plusieurs dizaines d’autres algériens venus des quatre coins d’Europe pour susciter une ambiance du Hirak au centre de la capitale suisse. «Libérez les détenus!» et « daoula madania machi 3askaria (pour un Etat civil et non pas militaire) », scandent les manifestants.

A cette occasion, les manifestants ont émis le vœu de remettre à l’ONU une lettre. Celle-ci est lue par une ancienne détenue, ce document interpelle le la Haute commissaire des droits de l’homme Michelle Bachelet et lui demande de rappeler au gouvernement algérien ses obligations.

Les protestataires dénoncent de nombreuses violations du Pacte international sur les droits civils et politiques. C’est pourquoi, ils demandent à Michel Bachelet d’interpeller le plus rapidement possible les autorités sur les arrestations et détentions arbitraires ou encore sur les procès considérés comme non équitables.

En plus de Michelle Bachelet, les Algériens veulent aborder, ce lundi, ces questions avec les experts indépendants du groupe de travail de l’ONU sur les détentions arbitraires. Pour rappel, les arrestations et les poursuites judiciaires contre les manifestants du Hirak se poursuivent toujours. Vendredi dernier, plusieurs dizaines de personnes ayant répondu à l’appel de reprendre les marches du Hirak ont été interpellés dans près de 25 wilayas.

Si la majorité d’entre eux ont été relâché le jour même, d’autres ont été maintenus en garde à vue et présentés, ce dimanche, devant la justice.

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