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Rachid Nekkaz entame une grève de la faim

Rachid Nekkaz, actuellement en détention à la wilaya d’El Bayadh, entame ce vendredi une grève de la faim , ont informé ses avocats.

À travers une lettre diffusée par ses proches sur sa page Facebook, le détenu Rachid Nekkaz précise que sa grève sera d’une durée de 29 jours.

« J’entamerai ma grève de la faim de 29 jours, ce vendredi 19 février, pour un HIRAK professionnel quotidien et pacifique », a écrit le détenu depuis sa cellule.

D’après son avocat, Me Khelifi Ahmed, des militants du Mouvement pour la Jeunesse et le Changement (MJC), fondé par Rachid Nekkaz, observeront également une grève de la faim en solidarité avec le détenu.

Alors que le Président Abdelmadjid Tebboune a annoncé hier la libération d’environ 55 détenus en lien avec le mouvement populaire, Me Khelifi Ahmed dit « ne pas savoir pour l’instant si son client est concerné par cette décision ». L’avocat considère que « le message du président était flou ».

« Scandale médical »

Par ailleurs, disant que son état de santé s’est aggravé Rachid Nekkaz a accusé, à travers sa lettre, que « son dossier médical à la prison de Koléa a été falsifié ». Le détenu se dit souffrant « d’une hypertrophie de la prostate qui s’est fortement développée ces derniers jours ».

« (3) trois médecins sont venus spécialement de l’hôpital l’Elbiadh, situé à 125 Km de la prison ainsi que (3) autres trois spécialistes dont un chirurgien de Tizi Ouzou, un radiologue indépendant de Bejaia et un médecin chef d’Oran. Par ailleurs, ces (6) six médecins ont confirmé que mon dossier médical, établi lors de mon incarcération à la prison de Koléa, a bien été falsifié avec des analyses de sang « non conforme » écrit au stylo et une analyse du PSA de la prostate indiquant un nom masqué avec un correcteur de couleur blanche qui ne m’appartient pas », indique la lettre de Rachid Nekkaz.

« Face à ce scandale médical », Rachid Nekkaz a chargé ses avocats de saisir « le Comité des droits de l’homme de l’ONU à Genève pour assistance à personne en danger et abus de pouvoir ».

Le détenu informe également que ses avocats vont se diriger vers la Cour suprême contre le directeur général des prisons, le procureur général près le tribunal d’El Bayadh et le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati.

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