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Quand la DGSN tente de se rattraper après la violence policière !

La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN), a démenti « fermement le recours à la violence » par ses agents, lors de la manifestation qui a eu lieu à Alger, Hier 07 Mars. Pourtant, des vidéos prises par des manifestants et des journalistes montrent clairement l’usage abusif et injustifié de la violence policière, et pour preuve, plusieurs personnes sont blessées, dont un homme âgé.


« La direction générale de la sureté nationale dément fermement les information relayées sur les réseaux sociaux et sites d’informations, selon lesquelles une violence policière était usée contre les manifestants » peut-on lire sur le communiqué rendu publique ce 08 mars.

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En qualifiant ces informations d’ « erronées et malveillantes », la DGSN « clarifie » que ses forces sont intervenues après avoir eu échos de l’organisation d’une marche « non-autorisée » qui entravait la circulation routière et entraînait la fermeture des magasins.

Cet argument avancé par la DGSN ne tient pas la route, car depuis le début du mouvement populaire enclenché depuis plus d’une année, aucune marche ou rassemblement sur les centaines qui ont eu lieu, n’a été autorisée. Donc, pourquoi ce timing exactement et pourquoi avancer ces arguments peu crédibles ?

Quant aux personnes interpellées hier dont le militant Samir Belarbi et le journaliste Khaled Drareni qui couvrait la manifestation et plusieurs autres manifestants, ils seront présentés aujourd’hui devant le procureur de la république près du Tribunal Sidi M’hamed après une nuit de garde à vue.

La DGSN précise à ce sujet « que la plupart ont été relâchés tandis que d’autres seront présentés devant les différentes autorités judiciaires ».

Après le communiqué qui a étonné tout le monde, malgré sa publication à une heure très tardive dans la soirée du 07 au 08 mars, La DGSN tente-t-elle de rattraper le coup ?

Hier en fin de la manifestation à la place Maurice Audin, un haut gradé de la police s’est déplacé sur les lieux pour « mieux gérer la situation ».

Pour disperser les quelques dizaines de manifestants qui restaient sur place, il a ordonné carrément le retrait de tous les effectifs, et demandé à deux agents de « disperser gentiment » les manifestants.

Malgré ça, le communiqué de la DGSN, ne peut pas peser face aux directs et videos partagées sur les réseaux sociaux qui montrent bien une violence inouïe.

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