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Promettant de résister durant les vacances, les étudiants insistent sur « le départ du système »

Crédit photo:DR

Les étudiants sont descendus dans la rue, ce mardi 16 juillet, pour une nouvelle journée de mobilisation contre le pouvoir en place. Mobilisés par centaines, les jeunes hirakistes maintiennent les revendications portées depuis le 22 février derniers à savoir l’édification d’un Etat civil et démocratique.

 
« Nous marchons pour le 21e mardi conséctif pour raclamer encore une fois la libération de tous les détenus d’opinion et les détenus du hirak. C’est aussi une marche pour rappeler les revendications légitimes du mouvement populaire à savoir une transition démocratique pacifique dirigée par les élus du Hirak, par les partis politiques ainsi que la société civile autonome afin de mettre en place les mécanismes permettant de résoudre la crise politique, économique et socaile que traverse le pays depuis un certain temps », lance un enseignant universitaire qui décidé de joindre la mobilisation des étudiants. Pour lui, le mobilisation concerne tous les universitaires sans exception aucune.
Les étudiants qui ont sillonné les principales artères de la Capitale, n’ont pas manqué de scandé à gorges déployées « Etat civil et non militaire ». Pour eux, il n’est pas question de retourner au règne de l’armée. « Nous exigeons le retrait de l’institution militaire des affaires politiques du pays. Laissez le peuple bâtir son Etat et choisir dignement ses élus. Nous voulons un Etat démocratique où tous les droits sont respectés. On en marre des décisions du pouvoir qui ne font que faire perdurer la crise politique dont les retombées sont susceptibles de toucher également d’autres secteurs », lance un universitaire estimant qu’il impératif de poursuivre la mobilisation pour mettre la pression sur le régime.
 « Il n’y a plus de confiance Gaid Salah! » ou encore « Gaid Salah dégage », les slogans anti Gaid sont présents à « foison » lors de la marche comme pour exprimer leur rejet de la feuille de route de l’état-major.
Les services de sécurité ont suivi la marche de près, sans toutefois la contrarier. Les jeunes manifestants ont défilé avec des pancartes sur lesquelles ils avaient écrits, entre autres messages, « libérez la justice », « le peuple veut un Etat civil »  et; « libérez la presse ». Les étudiants ont également appelé  au départ des 2B (Bensalah et Bedoui).

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