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Projet de loi de finance 2020: ce qu’il faut retenir

Le ministre des Finances, Mohamed Loukal, livre les détails de l’avant-projet de loi de Finances. Dans un entretien accordé, aujourd’hui à l’agence APS, le ministre donne les grandes lignes de ce texte.
© DR | Siège du ministère des Finances

 
 
Il s’explique notamment sur l’éventuel recours à l’endettement extérieur pour financer des projets d’investissements. « Après la promulgation de la loi de finances de 2020, il y aura un texte d’application qui précisera les modalités pratiques de ces financements. Cela prendra quelques mois. Ce n’est à partir de 2021 qu’on peut s’attendre à une application effective de cette mesure », souligne-t-il.
Selon lui, la planche à billet, appelée aussi financement non-conventionnel, n’est pas reconduite pour 2020. « Mais la mesure demeurera valable jusqu’en 2022 puisqu’il s’agit d’un outil, important mais non exclusif, de financement du déficit du Trésor, jusqu’au terme de sa validité », explique-t-il, confirmant la tromperie du gouvernement Bedoui qui s’est précipité, dans un élan de populisme, à annoncer la suspension de la planche à billet décidée par le gouvernement Ouyahia.
Par ailleurs, le ministre assure qu’il n’y aura pas de nouvelles taxes, à part celle de l’environnement sur les véhicules, et un réaménagement d’autres impôts, comme l’impôt sur le patrimoine. « La TVA, une taxe touchant directement la poche du citoyen, puisqu’elle s’applique sur la consommation finale, n’a pas augmentée », affirme-t-il. Levée de la règle 49/51 Mohamed Loukal revient, dans le même contexte, sur la décision de lever la règle 49/51 en vue d’améliorer le climat des affaires et l’attractivité de l’économie nationale. Selon lui, cette levée concerne les secteurs non-stratégiques.
Le projet, ajoute-t-il, revient sur l’autorisation d’importation des voitures à essence de moins de 3 ans. Cette mesure autorisera les citoyens à importer des véhicules touristiques d’occasion équipés d’un moteur à essence, de moins de trois (3) ans, à leurs propres frais, moyennant paiement des droits et taxes légales et dans le respect des normes de protection de l’environnement.

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