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Procès en appel de Tliba: le Parquet requiert le durcissement des peines

Le Parquet général près la Cour d’Alger a requis dimanche “le durcissement des peines” à l’encontre des principaux accusés dans l’affaire de l’ancien député Baha Eddine Tliba, condamné en première instance à une peine de 8 ans de prison ferme assortie d’une amende de 8 millions de dinars pour des chefs d’inculpation liés à la corruption, selon l’agence APS.

Le procès en appel qui s’est ouvert hier, s’est poursuivi par l’audition de l’ancien député, Baha Eddine Tliba, qui a nié toutes les charges retenues contre lui soulignant que pendant son mandat parlementaire, il n’a pas « cherché à acheter » sa candidature sur les listes électorales du parti du Front de libération nationale (FLN).

Ajoutant également, qu’au moment ou il a reçu « une offre de 7 milliards de centimes de la part du fils de l’ancien ministre Djamel Ould Abbès, El Ouafi Ould Abbès », Baha Eddine assure avoir contacté les services de sécurité compétents afin de signaler cette offre financière conséquente.

Par ailleurs, l’accusé Bouchnak Khelladi Abdallah, condamné pour « abus de pouvoir et obtention d’indus avantages », a déclaré avoir travaillé au sein de la cellule d’information du parti du FLN en rapport avec les préparatifs des élections législatives de 2017. Il soutient avoir accepté l’invitation du Secrétaire général de l’époque, en l’occurrence, Djamel Ould Abbes dans le but de travailler en tant que « bénévole » et non en tant que « responsable chargé d’une mission spéciale ». Ce dernier avoue, de par son poste, avoir reçu plusieurs communications, dont celle d’El Wafi Ould Abbes pour l’inscription de certains noms sur les listes électorales.

De son coté, Djamel Ould Abbès a réitéré ses dires concernant l’activité de ses fils El Wafi, Omar et Skander, affirmant une nouvelle fois ne pas connaitre « leurs mouvements » et que cette affaire est « montée de toutes pièces ».

Ainsi, suite aux témoignages des accusés, le procureur général a estimé que les déclarations des accusés notamment, Skander Ould Abbas, Bahaeddine Tliba et Kheladi Bouchnak confirment que « les éléments matériels et moraux du délit sont établis« , ce qui en résulte « le durcissement des peines » contre les trois accusés.

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