Bannière web 1000x250
PUBLICITÉ
Bannière web 300x250
PUBLICITÉ

Procès en appel d’anciens responsables et hommes d’affaires : Le parquet requiert jusqu’à vingt-ans de prison

© DR | les deux anciens chefs du gouvernement, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal
© DR | Ahmed Ouyahia et Abdelmalek sellal

Pendant cinq jours consécutifs, le collectif de la défense des anciens hauts responsables et hommes d’affaires tente de faire sortir leurs clients du procès en appel de l’affaire du montage d’automobile ainsi, que le financement occulte de la campagne du cinquième mandat avec un minimum de dommages possibles. La stratégie de la défense est de tout remettre sur le président déchu et son frère. Il joue donc la carte des serviteurs fidèles qui n’ont fait qu’exécuter les ordres sans discuter. Cette stratégie rapportera-elle ses fruits?

Il semblerait que non, puisque le parquet général près la Cour d’Alger a requis jusqu’à vingt-ans de prison à l’encontre des hauts responsables et hommes d’affaires impliqués dans les deux affaires citées plus hauts à savoir Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia, Yousfi, Bedda, Abdelkader Zaalane, Nouria Zerhouni, Fares Sellal, Ali Haddad, Mazzouz.

Poursuivis pour « l’octroi d’indus avantages dans l’industrie de montage automobiles », « abus de fonctions », « non déclarations des biens », « conflits d’intérêts » ainsi que «financement occulte de la campagne électorale» ; vingt-ans de prison ferme ont été requis à l’encontre des deux anciens premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal. Quinze ans de ont été requis contre les deux anciens ministre de l’Industrie Mahdjoub Bedda et Youcef Yousfi, dix ans contre l’ancien ministre des Transports Abdelkader Zaalane et l’ancienne wali de Boumerdès Nouria Zerhouni, huit ans contre M.Larbaoui.

En ce qui concerne les deux hommes d’affaires Bayri et Mazzouz, Ali Haddad, Hadj Said ceux-ci ont fait l’objet d’un réquisitoire de dix ans de prison ferme.

Accusé de partenariat avec les deux hommes d’affaire de l’industrie automobile, Mazzouz et Bayri, le fils de l’ancien Premier ministre, Fares Sellal risque quant à lui jusqu’à huit ans de prison ferme.

Rappelons que ce procès intervient suite à l’appel interjeté par le Parquet et le collectif de défense contre le verdict prononcé, le 10 décembre 2019. Le Tribunal de Sidi M’hamed avait prononcé des peines de 15 ans contre Ouyahia et 12 ans contre Sellal ainsi que 20 ans par contumace contre l’ancien ministre de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb.

AD-300-X-250