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Prix du pétrole : le Brent à 42 dollars

Les prix du pétrole étaient proches de l’équilibre lundi, les investisseurs restant attentifs aux signaux côté demande et au respect de leurs engagements par les pays signataires de l’accord Opep+ visant à réduire l’offre de brut.

Lundi matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 42,29 dollars à Londres, en hausse de 0,24% par rapport à la clôture de vendredi.

A New York, le baril américain de WTI pour le mois de juillet, dont c’est le dernier jour de cotation, abandonnait 0,28%, à 39,64 dollars. La semaine passée, Brent et WTI ont enregistré leur septième hausse hebdomadaire consécutive.

« Les deux contrats semblent se contenter d’adopter une attitude attentiste » lundi, a constaté Jeffrey Halley, analyste. Les investisseurs guettent les indicateurs liés à « l’évolution de la demande » ainsi qu’à « la conformité » aux termes de l’accord Opep+ par l’ensemble des pays producteurs signataires, a complété Bjornar Tonhaugen, analyste.

Ce dernier souligne par ailleurs que le risque d’une recrudescence des cas de coronavirus, potentiellement dévastatrice pour la demande si elle entraînait une nouvelle phase de confinement dans le monde, est « omniprésent ».

Le monde est en effet entré dans une « phase dangereuse » à mesure que rouvrent les pays qui avaient mis en place des mesures de confinement ou de restrictions à la mobilité, s’est alarmée l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vendredi.

Et la Chine, berceau de la pandémie, a enregistré 26 nouveaux cas dimanche, dont trois dans la province du Hebei, frontalière de la capitale. Par ailleurs, l’Irak « doit présenter son plan pour atteindre son objectif de coupe en juillet, ainsi qu’un plan de compensation pour les trois prochains mois » du fait de réductions de la production fixées par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) non atteintes en mai, a noté M. Tonhaugen.

Le second producteur de l’organisation, derrière l’Arabie saoudite est régulièrement pointé du doigt pour ses écarts alors que le groupe de producteurs s’est engagé à réduire sa production de 9,7 millions de barils par jour pendant trois mois, de mai à juillet.

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