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Prévu ce vendredi à Alger : la réunion du conseil national du RCD empêchée

©DR | Siège de l'RCD à Alger centre
© DR | Siège du RCD à Alger centre


Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) est décidément dans le viseur des autorités. Il n’y a pas une autre explication. Après la fameuse mise en demeure qui lui a été adressée, il y a quelques semaines, par le ministère de l’Intérieur, le parti vient d’être interdit de tenir, vendredi prochain, la réunion de son conseil national.

Prévue à l’hôtel à Erriadh d’Alger, cette rencontre a été interdite par la wilaya d’Alger sans fournir de justification. « Suite à votre demande introduite en date du 9 septembre pour la tenue d’une session ordinaire du conseil nationale, nous avons le regret de vous annoncer que votre demande n’est pas acceptée », notifie la wilaya d’Alger.

Cette décision fait réagir le parti qui dénonce « une remise en cause du multipartisme ». « La remise en cause du multipartisme se confirme. En effet, la réunion statutaire du conseil national du RCD programmée pour le vendredi 25 septembre 2020 à l’hôtel EL Riadh vient d’être officiellement interdite par le gouvernement. Cette interdiction d’une réunion de la direction nationale du RCD est une première depuis la création du parti », note la formation présidée par Mohcine Belabbas, dans un communiqué rendu public.

Par cette attitude de vouloir mettre des entraves au débat dans la société, y compris à l’intérieur des structures des partis, explique la même source, « le pouvoir semble avoir choisi la politique du pire ». « Le RCD dénonce cet état de fait et assure ses militants et, au-delà, toutes Algériennes et tous les Algériens qui se battent pour l’avènement de la démocratie de son engagement sans faille contre tous les autoritarismes », lit-on dans le même communiqué.

Le RCD rappel avoir « déposé une demande de tenue de cette session du Conseil national auprès de l’administration de la wilaya d’Alger en date du 09 septembre, après un accord préalable de la direction de la structure hôtelière, en date du 02 septembre ».

Quel est l’argument du pouvoir ? On n’en sait rien pour l’instant. En tout cas, la crise sanitaire liée au Covid-19 ne peut être avancée comme justification, puisque plusieurs rassemblements partisans ont été autorisés récemment à Alger. Durant le week-end dernier, une rencontre de la « société civile maison » soutenant le projet de la révision de la Constitution a été autorisée à Alger.

©DR | La réponse de l’hôtel à la demande du RCD de tenir la réunion de la session de son conseil national .


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