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Présidentielle: le FFS met en garde le pouvoir contre « d’éventuelles dislocations sociales » et « atteinte à la sécurité nationale »

Le FFS a met en garde, ce mardi 5 novembre, le pouvoir qui s'entête à aller vers une élection présidentielle malgré le rejet massif de la population, contre "d'éventuelles dislocations sociales, atteintes à l’unité et la sécurité nationale". Le parti estime également que l'annonce des cinq candidats retenus pour le scrutin du 12 décembre constitue une réponse "méprisante et arrogante" au "tsunami populaire et historique du 1er novembre". 
Crédit photo: DR Hakim Belahcel, premier secrétaire du FFS

« L’autorité d’organisation des élections a rendu public les noms des 5 candidats retenus pour participer au prochain scrutin présidentiel, décidé par le pouvoir réel contre la volonté de l’immense majorité du peuple algérien. L’annonce des cinq candidatures validées, symboles du système ayant évolué pour la plus part sous le règne du chef d’Etat déchu, résonne comme une réplique méprisante et arrogante au tsunami populaire historique du 1 er novembre 2019 », a écrit le FFS dans un communiqué rendu public ce mardi.
Le parti souligne qu’à travers « cette tentative de restauration autoritaire par un coup de force électoral supplémentaire, le pouvoir réel ignore le message des millions d’algériennes et d’algériens qui ont déferlé à travers le pays le 1er novembre passé, qui ont fait le consensus sur la nécessité historique et politique du changement radical pacifique du système en place »
Pour le parti, la « révolution » pacifique du 1er novembre 2019 après celle du 1954 « veut une deuxième république par l’amorce d’une véritable transition démocratique ».
« Dans ce contexte, les tenants du pouvoir réel par leur entêtement assumeront seuls leurs responsabilités devant le peuple algérien d’éventuelles dislocations sociales, atteintes à l’unité et la sécurité nationale », averti le FFS.

« Atteinte à la souveraineté nationale »

Par ailleurs le FFS met en garde « le régime et toutes les institutions illégitimes et impopulaires de l’atteinte à la souveraineté nationale par l’adoption de lois antinationales et antisociales qui menacent le patrimoine des générations futures », note le communiqué.
Le parti n’a pas manqué de dénoncer la violation des franchises des tribunaux par certains corps de sécurité et se solidarise avec les magistrats dans leur combat pour l’indépendance de la justice, fondement essentiel d’un Etat de droit », ajoute le communiqué.
En outre, le FFS a lancé un appelle à tous les journalistes de la presse privée et publique « à prendre leur responsabilité historique en ce mois de novembre et briser le mur de la peur, à se libérer et à rapporter les revendications légitimes des millions d’algériennes et d’algériens » exigeant par la même la libération immédiate et sans condition de tous les détenus politiques et d’opinion et la libération des champs politique et médiatique.
Enfin, le parti estime que « le peuple algérien a renouvelé avec force à l’occasion du 1er novembre passé sa détermination à continuer sa révolution pacifique jusqu’à la consécration de son autodétermination », conclut le communiqué du FFS.

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