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Présidentielle 2019 : une élection sans la Kabylie !

Encore une présidentielle sans la Kabylie ! Après les rendez-vous électoraux de 2009 et 2014, l’élection du 18 avril 2019 pourrait être boudée une nouvelle fois par la Kabylie.

Il est en tout cas certain que la participation à ce scrutin sera très faible, voire insignifiante, dans cette région qui s’étend sur plusieurs wilaya. Et pour cause, la décision des deux partis les plus implantés dans la région, en l’occurrence le RCD et le FFS, de boycotter cette échéance. En effet, le front des forces socialiste (FFS) qui avait annoncé, il y a une vingtaine de jours, sa décision de boycotter ce rendez, compte mener campagne contre la participation à travers le territoire national. Des meetings et des actions de sensibilisation seront certainement au programme de cette formation.

Mais il ne sera autorisé à activer, comme d’habitude, que dans les régions kabylophones. De son côté, le RCD a annoncé son rejet de la prochain course au palais d’El Mouradia et a appelé à une forte mobilisation contre « une guerre des clans ». La formation de Mohcine Belabbas n’a pas encore définit la manière avec laquelle elle rejettera la prochaine élection.

Son conseil national, réuni vendredi 1er février, a chargé le Secrétariat national du parti « de finaliser un appel en vue d’un rassemblement le plus large afin de mobiliser les citoyens et les forces vives du pays autour de l’impératif d’un nouveau départ ».

L’élection dans la capitale

Ce départ qui restitue, selon le parti, « la parole au peuple dans un Etat où la liberté, la sécurité, l’égalité en droits et l’égalité des chances ne relèvent plus d’un mythe ». Connue pour son peu d’engouement aux urnes en temps normal, la Kabylie, notamment au niveau des deux principales wilayas qui sont Tizi Ouzou et Bejaia, devra ainsi boycotter largement ce scrutin.

Malgré l’engagement des certains partis qui comptent des militants dans la région, à l’image du MPA, du FLN et du RND, le taux de participation restera certainement très faible. Il ne dépassera pas, en tout cas, les 10% de participation. La décision du FFS et du RCD pèsera aussi sur l’élection dans la capitale, Alger où les deux formations comptent également une base militante importante.

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