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Présidentielle  2019 : les partisans du 5ème mandat mobilisent leurs troupes

Les partisans du cinquième mandat en faveur du chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, passent à l’action. Ils viennent de constituer l’ossature de la coordination, qui se chargera de la promotion de cette option.

Annoncée par le débuté du FLN, Bahaa Eddine Tliba, au début du mois de janvier dernier, cette coordination commence à prendre forme avec l’annonce, aujourd’hui, des noms chargés de sa gestion.
Il s’agit, en majorité, des fidèles du président Bouteflika, dont l’ex-premier ministre, Abdelmalek Sellal. Le staff sera aussi constitué de l’ancien ministre de l’énergie, Chikib Khellil, l’ancien ministre de la communication, Hamid Grine, de l’ex-chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem et du président de l’APN, Saïd Bouhedja.

Source officieuse

Même l’actuel ministre de la jeunesse et des sports, El Hadi Ould Ali, et le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, font partie de l’équipe à laquelle s’est joint aussi Amar Saadani et l’ancien ministre, Abdelkader Ouali. L’annonce de ce staff a été faite via une source officieuse qui s’est exprimée, aujourd’hui, à des sites d’information arabophones.
Elle confirme, en tous les cas, les préparatifs pour la reconduction du chef de l’Etat pour un mandat supplémentaire, alors qu’il n’arrive pas à assumer ses missions essentielles depuis 2014. Cette équipe a-t-elle reçue le feu vert du cercle présidentiel pour lancer prématurément la campagne ?

Intentions des proches

L’entrée en jeu de l’ancien premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui est l’un des plus fidèles du président Bouteflika et son directeur de campagne, durant les précédentes élections, renseigne, en tout cas, sur les intentions des proches de la présidence. Ils semblent vouloir, à travers cette tactique, dissuader toutes les candidatures sérieuses en mesure de gêner le plan de la succession.
L’annonce de la constitution de cette équipe intervient, rappelons-le, au lendemain de l’intervention du secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès qui « a interdit à ses proches de parler du cinquième mandat ». S’agit-il d’une manœuvre ?

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