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Plusieurs plaintes déposées contre Anis Rahmani et Ennahar TV

Les journalistes, artistes et footballeurs déjà emprisonnés déposent plainte contre Ennahar TV et Anis Rahmani

Lors d’une conférence de presse improvisée aujourd’hui 16 décembre au siège d’interface Media à Alger, les anciens détenus : Abdou Semmar, Kamel Bouakaz, Merouane Boudiab, Mister AB et Fodil Dob ont annoncé un dépôt de plainte contre Anis Rahmani et Ennahar TV.
Abdou Semmar qui a ouvert la conférence a motivé cette action pour « rendre les pendules à l’heure et réhabiliter l’image des accusés ». « Des personnes menottées par les éléments de la gendarmerie nationale, traînées devant les caméras et encerclées par des dizains de gendarmes avant de pénétrer à l’intérieur des tribunaux d’Abane Ramdane et de Bir Mourad Raïs, ces images ont fait le tour de l’Algérie en raison de leur diffusion massive par la chaîne de télévision privée Ennahar TV en date du 25 octobre 2018 ». 

 Postures humiliantes

« Ces images ont montré le comédien Kamel Bouakaz, l’ancien joueur de l’équipe nationale, Fodil Dob, les journalistes Abdou Semmar, Merouane Boudiab et Adlène Mellah, dans des postures humiliantes, culpabilisantes vis-à-vis de l’opinion publique alors qu’ils n’ont même pas été encore jugées par la justice algérienne » précisent les initiateurs de cette plainte dans un communiqué rendu public.
Les anciens détenus ont pris la parole l’un après l’autre pour exposer leurs cas,  avant de passer la parole à leurs avocats Me Abdelghani Badi et ME Yacine Gazem qui étaient présents. « Derrière toutes ces compagnes de dénigrement se cache une motivation politique. Comment la justice algérienne accepte de piétiner une la constitution ? N’est-il pas écrit qu’emprisonner un journaliste pour un délit de presse est interdit ? s’interroge Me Badi Abdelghani avant d’alerter que ce genre de comportement est négatif pour l’image du pays. »

Les plaintes seront déposées individuellement

En réponse à une question d’un journaliste, Les initiateurs de cette conférence de presse ont précisé que les plaintes seront déposées individuellement. « Ça ne sera pas une plainte collective, car les accusations sont toutes différentes » explique Marouane Boudiab qui espère que la justice « réagira rapidement comme elle a fait dans leur dossier »

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