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Plusieurs détenus remis en liberté provisoire

© DR | justice

Au moins quatre détenus, principalement poursuivis pour « outrage à corps constitué » et « trouble à l’ordre public », ont été remis, dimanche, en liberté provisoire, selon le comité national pour la libération des détenus (CNLD).

Il s’agit de Aimed Meharbache, condamné le 18 mai, par le tribunal d’El Aouinat à Tébéssa, à un an de prison ferme pour « outrage à corps constitué », « outrage et atteinte à la personne du président de la République ».

Il s’agit aussi de Nabil Chorfi, condamné en appel à six mois de prison ferme et une amende de 100.000 DA pour « publication Facebook pouvant porter atteinte à l’intérêt national », « fausses informations », « incitation au public pouvant porter atteinte à la sécurité publique et à l’ordre public » et pour avoir « minimisé et critiqué les décisions judiciaires ».

Le détenu Aziz Bekaria, condamné en mai dernier à 18 mois de prison a, également, été remis en liberté provisoire à la wilaya de Tébéssa. Selon le CNLD, le détenu a été informé, dimanche vers 11h, qu’il pouvait déposer une demande de remise en liberté provisoire. Aziz Bekaria dépose donc une demande écrite, une audience est programmée à 13h30, sa demande est accordée.

A Constantine, le détenu Samir Daoudi, condamné, le 12 juillet, à un an de prison dont six mois ferme pour « trouble à l’ordre public » a aussi été remis en liberté. Pour rappel, Samir Daoudi a été arrêté le 2 juillet suite à une vidéo postée sur son Facebook pour dénoncer la mauvaise gestion du CHU Ibn Badis de Constantine. Le 12 juillet, le prévenu a été condamné à un an de prison dont six mois ferme et six mois avec sursis.

A Alger, l’agent de la Protection civile, condamné, jeudi par le tribunal de Bab El Oued, à un an de prison, a été remis en liberté, rapporte le quotidien arabophone El Khaber.

L’agent Cherif Larbas, a été condamné, sur la base de la loi relative à la protection du corps médical et paramédical, suite à une plainte déposée par un médecin.

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