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Pétrole: le Brent se maintient à 52,59 dollars

Les prix du pétrole ont progressé ce lundi 4 décembre, entamant leur première séance de l’année en hausse. Les deux cours de référence se retrouvent au plus haut en dix mois, avant la décision très attendue par le marché de l’Opep+ sur le niveau de production de février.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars a obtenu un pourcentage atteignant 1,53% à Londres, à 52,59 dollars, peu après avoir touché 53,33 dollars, un prix qui n’a pas été atteint depuis le 3 mars 2020.
De son coté, le baril américain de WTI pour le mois de février est arrivé à un pourcentage de 1,01% à 49,01 dollars, après avoir atteint 49,83 dollars, avoisinant la barre des 50 dollars . Un chiffre qu’il n’a plus franchi depuis le 26 février dernier.
Par ailleurs, la 13ème réunion sur les quotas de production au sommet ministériel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) en compagnie de leurs alliés via l’accord Opep+, s’est tenu une seconde fois par visioconférence , afin de décider de la quantité de brut à remettre sur le marché en ce début d’année.
Il est à noter qu’en décembre dernier, les pays de l’alliance avaient pris la décision d’élever leur production, qu’ils limitent sciemment de 500.000 barils par jour dans le but d’éviter d’inonder le marché avec les deux millions de barils quotidiens initialement prévus à cet effet.
Dans ce sens, le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo avait déclaré que si l’organisation et ses alliés avaient « ouvert la voie à un retour progressif de 2 millions de barils par jour sur le marché au cours des prochains mois » lors du dernier cycle de réunions, tenu entre le 30 novembre et le 3 décembre, il se tient « prêt à ajuster ces niveaux en fonction des conditions et de l’évolution du marché« .
L’analyste de RBC, Helima Croft, déclare de son côté que le groupe de producteurs « jouera la sécurité » et « choisira de renoncer à toute nouvelle augmentation de la production pour le mois de février, les cas de Covid-19 continuant à augmenter et le déploiement du vaccin étant plus lent que prévu« .
En sus, face à la faiblesse du dollar qui contribuait au soutien des cours du brut. Le dollar index, qui compare le billet vert à un panier de devises internationales, a chuté ce lundi à son plus bas depuis deux ans et demi.
 

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