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Pétrole: après avoir considérablement chuté, les cours du pétrole augmentent de nouveau

© DR | Opep+ : Les pays producteurs d'accord pour réduire leur production de pétrole
© DR | Pétrole, les prix se stabilisent après la réunion de l'OPEP+.

Les cours du pétrole ont enregistré une hausse hier après avoir chuté de 5% lors de la découverte d’une nouvelle variante de coronavirus, profitant de la décrue des réserves américaines de brut et de produits pétroliers.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février est monté de 2,24% ou 1,12 dollar à Londres, à 51,20 dollars. De son coté, le baril américain de WTI pour le mois de février a pris 2,34% ou 1 dollar à 48,12 dollars.

Susmentionné, les deux contrats de référence avaient fait oublier une partie des gains importants enregistrés depuis novembre dernier, et qui leur avaient permis de s’élever à leur niveau précédant la pandémie de coronavirus.

Par ailleurs, selon un rapport de l’Agence américaine d’Information sur l’Energie (EIA) les stocks américains de pétrole brut, d’essence et de produits distillés ont reculé aux États-Unis la semaine dernière. Suite à cela les investisseurs ont vu une lueur d’espoir car ces derniers espèrent toutefois voir la consommation rebondir l’an prochain après avoir été marqué par un arrêt brutal en 2020 avec la pandémie et les mesures de déplacements limités.

En effet, « nos indicateurs aux États-Unis commencent à montrer une activité plus robuste« , annonce Bjornar Tonhaugen du cabinet Rystad Energy, car poursuit-t-il, « comme nous l’avons déjà fait savoir à nos clients, le pétrole de schiste est un monstre que l’on peut ralentir, mais qu’on ne peut pas tuer« .

De surcroit, « un souffle nouveau est à envisager sur la scène géopolitique l’an prochain« , s’enthousiasme l’expert.

C’est pourquoi, la nouvelle administration américaine, qui prendra ses débuts de fonctions en fin janvier, pourrait notamment se montrer plus indulgente face à l’Iran et diminuer ses sanctions économiques, ce qui donnerait forcément l’occasion à Téhéran d’écouler plus de barils sur le marché mondial.

En outre, sur la plan sanitaire, la campagne de vaccination contre le coronavirus laisse néanmoins espérer un probable retour à la normale notamment avec la reprise des transports et un redémarrage de la consommation mondiale d’or noir.

Parmi les facteurs susceptibles de peser sur les prix on y trouve, également, la politique de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses partenaires, qui doivent et de manière graduelle élever leur rythme de production. Cependant, selon les experts, un retour trop brusque sur le marché d’un nombre élevé de barils risquerait à nouveau de faire chuté brutalement les cours du pétrole.

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